L'ancienne responsable du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Michelle Ndoki, a récemment émis un appel en faveur de la diversification des méthodes d'action politique pour influencer le régime en place. Après avoir été exclue du parti, elle a exprimé son opinion sur la nécessité d'explorer des moyens alternatifs pour faire entendre les revendications populaires.
Dans ses déclarations, Michelle Ndoki a remis en question l'idée répandue selon laquelle les manifestations de rue sont l'unique moyen de faire valoir les revendications politiques. Elle a affirmé que d'autres approches, en dehors de la sphère publique, ont le potentiel de rassembler les citoyens, d'avoir un impact significatif et de contraindre les décideurs à prendre des mesures.
Michelle Ndoki a souligné que la diversification des méthodes d'action politique pourrait renforcer l'influence du changement et ouvrir de nouvelles perspectives pour l'expression des mécontentements populaires. Elle a encouragé les Camerounais à explorer des voies alternatives et à créer des initiatives novatrices qui mettent en lumière les problèmes et les préoccupations de la population.
Cependant, l'ancienne responsable du MRC n'a pas proposé de stratégies spécifiques dans le cadre de son appel. Elle a plutôt lancé un appel ouvert à la discussion et aux suggestions, dans le but de susciter un débat sur les moyens concrets de faire pression sur le régime pour obtenir des changements concrets.
Alors que les manifestations de rue restent un moyen important pour exprimer les revendications, Michelle Ndoki suggère que la diversification des méthodes d'action pourrait contribuer à un engagement plus large et plus efficace dans la quête de changement politique. Cette invitation à repenser les approches traditionnelles pourrait marquer une étape vers une stratégie plus complète pour influencer le paysage politique camerounais et forcer des réformes substantielles.