Si de nombreuses fois, "Le gangstérisme politique en Afrique", a été à son comble sur le continent, les derniers cas qui retiennent l'attention de prof Ayayi Togoata APÉDO-AMAH, sont ceux des élections au Gabon et au Zimbawe. Lisez ce post qu'il a fait dessus...
En cette fin de mois d'août 2023, les élections frauduleusement frauduleuses sont en train de divertir les Africains au Gabon, au Zimbawe où toutes les communications avec l'extérieur ont été fermées.
Les démocratisations trahies tournent de plus en plus à des farces sanglantes en Afrique avec d'anciens tyrans des partis uniques et autres dictatures militaires qui ont traîtreusement porté le boubou souillé d'une pseudo-démocratie. Pour ces despotes tripatouilleurs d'élections, élections démocratiques ne signifient pas la loi du plus grand nombre, mais la loi du mieux armé pour mater et tuer.
Ainsi se sont recyclés les anciens et nouveaux dictateurs qui ne sont que des producteurs de misère, de souffrance et de sous-développement. Pourquoi la dignité, l'exemplarité ne sont pas des valeurs qui guident la gouvernance des voleurs d'élections ?
Pourquoi ce gangstérisme politique est possible en Afrique ? Ces moeurs politiques indignes vont toujours de pair avec une odieuse et lâche culture de l'impunité.
C'est si facile de s'imposer illégitimement aux peuples quand on a un fusil dans la main ! Mais pourquoi s'accrocher désespérément au pouvoir quand on est abonné aux échecs sur toute la ligne ? La réponse est encore l'impunité des mains trop sales.
L'Afrique va de malentendus en escroqueries politiques depuis 1960. Aux indépendances frauduleuses suivies partout de partis uniques iniques, despotiques et cancres, ont succédé des fausses démocraties et leurs cortèges d'élections truquées.
Dernière question à mille euros : pourquoi sait-on voler des élections alors qu'on ne sait pas développer ?
Les peuples africains doivent briser le cycle sanglant et obscurantiste des marchands d'illusions qui l'étranglent et complotent à sa destruction.