Saint-Louis — La représentante-résidente de l'Organisation non gouvernementale (ONG) américaine Counterpart International, Katherine Lane, a plaidé pour la pérennisation des cantines scolaires du projet "Sukaabe Jango" (enfants de demain) qui avait un volet cantine scolaire avec des impacts directs sur la fréquentation des classes par les élèves.
Elle s'exprimant ce mardi à l'occasion de l'atelier national de clôture du projet dont la mise en oeuvre a débuté en 2018.
Mme Lane a rappelé que le projet de cinq ans a embrassé plusieurs secteurs dont le volet alimentation qui a beaucoup contribué à la fréquentation des classes par les élèves dans la zone Nord ciblée.
Un tel projet coûte cher et l'alimentation scolaire nécessite un financement durable, a dit la représentante-résidente »fière » d'avoir accompagné durant cinq ans 81000 élèves répartis dans 270 écoles.
Le projet va laisser des traces car, a-t-elle soutenu, soulignant qu'il a aidé à améliorer l'environnement scolaire, une forte application des règles d'hygiène, etc.
La secrétaire générale du ministère de l'Education nationale, Khady Diop Mbodj a remercié la coopération américaine d'avoir initié ce projet.
Elle a donné des garanties quant à sa pérennisation rappelant que "Sukaabe Jango 2" est déjà en cours à Sédhiou et Kolda.
Selon Mme Mbodj, »il ne peut y avoir d'éducation si les enfants viennent à l'école sans prendre de déjeuner ». Elle a déclaré que "l'amélioration permanente des conditions d'apprentissage reste une des préoccupations des pouvoirs publics de tout pays ».