Quatre villages du groupement Mufuni Shanga, territoire de Masisi (Nord-Kivu) sont vidés, depuis lundi 28 août, de leurs populations, fuyant les exactions des miliciens.
Les localités vidées de leurs habitants sont notamment Ndumba, Kauli, Muswira et Kabase.
Selon des sources coutumières dans cette contrée, ces habitants fuient également les combats récurrents entre les différents groupes armés qui vivent sur le dos de la population.
Les habitants de ces villages ont été surpris par les miliciens « wazalendo » du PARECO-FFP du général auto-proclamé rivaux à l'APCLS de Janvier Kalahiri «Wazalendo ».
A leur arrivée, ils ont commencé à torturer la population les accusant de collaborer avec un autre groupe armé des Wazalendo dont l'APCLS de Janvier Kalahiri.
Les sources de la société civile parlent de deux personnes gravement torturées et avancent un bilan de 4 personnes tuées les deux derniers mois par ces combattants qui se disent réserviste de l'armée.
« Le mouvement des Wazalendo, ils sont en train de faire des affrontements entre eux-mêmes. On a aussi tué la population dans le village de Kabase, les APCLS avec le PARECO et là on se demande c'est nous la population qui sommes victimes de ces mouvements. On demande aux autorités de chercher comment dialoguer avec ce mouvement car c'est qui nous qui les prenons en charge », a souligné Jean de Dieu Baramikwa.
Au moins, 4 groupes armés dont l'APCLS de Janvier Kalahiri, le PARECO-FFP d'un certain général auto-proclamé Maroc qui occupe les collines de Bitonga dans les encablures de Bweremana.
Il y a aussi le PARECO-IPCRL faction d'un certain colonel Bonane et PARECO dirigé par un colonel surnommé 32.
Et ces milices se disputent le contrôle du groupement Mufuni Shanga dans la chefferie des Bahunde.