Angola: Le Bureau du Médiateur et l'IGAE envisagent de renforcer leur coopération

Luanda — Un accord de partenariat entre le Bureau du Médiateur de Justice et l'Inspection Générale de l'Administration de l'Etat (IGAE), sera paraphé en septembre prochain, en vue de coopérer et de promouvoir le travail des deux en faveur des droits des citoyens et du fonctionnement des organes de l'administration, dans les termes de la loi.

C'est ce qu'a informé mardi, à Luanda, la médiatrice de Justice, Florbela Araújo, à l'issue d'un entretien avec le responsable de l'IGAE, Ângelo da Veiga Tavares, au cours de laquelle ils ont "étudié" le renforcement de la collaboration dans ce domaine.

L'accord se concentrera, entre autres aspects, sur la défense des droits, libertés et garanties des citoyens, ainsi que sur le soutien aux actes liés à la corruption et à d'autres illégalités commises par des agents publics.

Ils constituent également des mécanismes de coopération, d'échange d'informations, d'analyse des signalements/plaintes et des réclamations des citoyens.

Selon Florbela Araújo, le Bureau du Médiateur « n'est pas trouvé » en ce qui concerne les questions liées à la lutte contre la corruption, ce qui devrait être renversé, puisque l'organe reçoit des plaintes de citoyens contre des institutions qui ont, vraisemblablement, commis des illégalités dans l'exercice de leur activité.

« Il faut aussi appeler médiateur, car nous recevons des plaintes des citoyens », a-t-elle soutenu, soulignant que la corruption est aussi une violation des droits des citoyens.

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Selon elle, une plus grande vigilance est nécessaire de la part de l'IGAE, afin d'orienter les salariés, les gestionnaires publics et les titulaires de postes de direction et de direction par rapport aux actes qu'ils doivent accomplir au quotidien, sans nuire à la Etat.

À son tour, l'inspecteur général de l'administration de l'État, Ângelo Tavares, a souligné l'importance de la rencontre, indiquant qu'elle a établi des mécanismes qui permettront une interaction plus rapide et, en fin de compte, les droits et intérêts des citoyens.

Pour lui, la nécessité pour l'administration publique de respecter les normes et la défense des droits des citoyens sont des facteurs qui conduisent les institutions à travailler ensemble dans la recherche de la meilleure manière de développer leur rôle.

Invité à commenter le travail de l'institution qu'il dirige depuis deux mois, le responsable a dit qu'il était prématuré de tirer un quelconque bilan, alors que des travaux sont en cours sur le processus de restructuration de l'Inspection générale de l'Etat et de reformulation des diplômes légaux qui contribuent à l'activité de cet organe.

"C'est l'objectif principal, mais notre travail continue", a-t-il déclaré, soulignant que l'IGAE reçoit des plaintes provenant de divers domaines.

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