Madagascar: Industrialisation - La SFI prête à apporter son aide

Le manager de l'IFC Madagascar, Adamou Labara a tenu à rendre visite au ministre de l'Industrialisation, Edgard Razafindravahy. L'occasion pour les deux parties d'échanger sur de possibles moyens de développer davantage l'Industrialisation de Madagascar.

D'excellentes réalisations avec un bilan prometteur. Voilà ce qui résume les appréciations des représentants de la Société Financière Internationale (IFC) en ce qui concerne l'Industrialisation de la Grande île.

Durant son entretien hier avec le ministre de l'Industrialisation, du commerce et de la consommation, Edgard Razafindravahy dans les locaux de son département, à Ambohidahy, Adamou Labara n'a pas tari d'éloges vis-à-vis des réalisations du ministère de l'Industrialisation. À en croire les propos du manager de l'IFC Madagascar (Country Manager), le socle sur lequel repose l'Industrialisation de la Grande île est un des plus solides.

« Vous avez bâti de solides fondations et nous sommes prêts à apporter notre contribution à l'édifice », avait-il indiqué, non sans faire part de son constat en ce qui concerne d'autres réalisations du département Industrialisation, commerce et consommation. L'ambiance était cordiale dans les locaux du ministère de l'Industrialisation à Ambohidahy.

Partage d'expériences

Les esprits étaient également enclins à se partager des expériences, qui valent ce qu'elles valent en tant que force de proposition. Ayant travaillé en Éthiopie pour une durée de sept ans, Adamou Labara n'avait pas manqué de remarquer les similitudes dans le processus de production et d'industrialisation. L'époque où le pays qui était un grand importateur d'orges pour la fabrication de bière est désormais révolue.

%

Actuellement l'Éthiopie produit cette boisson par ses propres champs d'orge et est même capable de dégager un surplus après simplement quatre ou cinq années d'industrialisation et de réformes agraires. L'agriculture représente actuellement 60% du PIB des exportations du pays ainsi que 80% des emplois.

Cette croissance rapide est due à l'implantation régulière de zones industrielles sur une période donnée (quatre à cinq ans si l'on croit les propos du représentant de l'IFC). Une technique qui rappelle celle de la mise en place des pépinières industrielles à Madagascar à travers le projet One District, One Factory (ODOF).

Une initiative du ministre Edgard Razafindravahy qui avait esquissé à travers son projet le schéma de l'Industrialisation à la base pour la Grande île. Selon Edgard Razafindravahy, Madagascar pourrait effectivement s'inspirer de l'exemple éthiopien pour améliorer sa stratégie de mise en place de zones industrielles et de zones économiques spéciales.

Pour l'instant, nous avons aussi trouvé notre formule à travers l'Odof, des pépinières industrielles, industries à taille humaine qui sont en fait la réalisation du Velirano numéro 7 du président de la République », avait-il tenu à souligner.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.