Un nombre important de citoyens Gambiens résidant en Allemagne se réjouissent actuellement de la nouvelle selon laquelle le gouvernement de coalition travaille sur une « nouvelle initiative et proposition d'envergure » visant à réformer la loi sur la citoyenneté du pays.
Ce changement, qualifié comme « sans précédent et le plus important depuis un siècle, » a fait l'objet au fil des ans de pressions de la part d'organismes de défense des droits de l'Homme et d'autres ONG et a été salué comme étant « juste, objectif et impartial. »
En outre, le gouvernement allemand, qui entreprend en ce moment la subtile et délicate tâche d'attirer des compétences étrangères, est également informé du « ressentiment, de l'hostilité et de la xénophobie » à l'égard des ressortissants étrangers.
Par conséquent, la proposition de loi annoncée avec proéminence par la Ministre de l'Intérieur, Mme Nancy Faeser, qui a publiquement souligné son « importance, » a été accueillie avec joie par des dizaines de Gambiens concernés.
Mr Ebou Nyang, un ressortissant Gambien vivant à Berlin, a répondu au journal The Point: « Nous accueillons ces excellentes nouvelles avec joie, car un grand nombre de requérants ont attendu si longtemps ici... certains ont même été pris de découragement et ont récupéré leurs documents. »
D'autres ressortissants de la Gambie ont déploré le « coût élevé » pour l'obtention de leurs documents, notamment les frais d'avocats, et des droits de passeport.
Néanmoins, les institutions internationales ont salué le pays pour la révision de ces règles d'immigration « révolues, » et ce, en prenant en considération la contribution des migrants à l'économie allemande.
Il est également important de noter que la procédure de naturalisation, qui était d'une durée de huit ans, sera désormais raccourcie à cinq ans avec la nouvelle proposition.
En outre, les ressortissants de la Gambie qui peuvent prouver qu'ils possèdent des « compétences linguistiques avancées dans la langue allemande » et un « haut niveau d'intégration » sont également autorisés à déposer une demande.
En revanche, les personnes bénéficiant d'une allocation ou dépendant de l'État ne sont nullement éligibles.
Ce correspondant a également appris que la proposition qui devrait être examinée par les deux chambres du Parlement pourrait également être « ajustée » pour satisfaire certains membres de l'opposition.
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