L'ainée et le benjamin partageront la scène de Bonara-Be, le vendredi 8 septembre prochain. Il s'agit de Parish et Booshirany...
L'un est issu de la nouvelle génération. Quand il chante, c'est un homme plein d'amour que les auditrices entendent. Oui, il fait rougir les jeunes femmes entre 15 et 35 ans. Au premier regard, il a l'air timide, assez réservé pour être une star, jugent certains. Ceux qui ne connaissent pas son parcours ainsi que son labeur le considèrent comme un chanteur éphémère, vu qu'il a récemment pris de l'altitude depuis la sortie de son titre « Vady be ». Toutefois, ce morceau n'est pas son premier single. Évidemment, ce succès n'est pas le fruit du hasard. Parish a grimpé pour être au sommet.
Cover après cover, le jeune homme s'est fait remarquer par un dénicheur de talent, le beatmaker-arrangeur Davalt. C'est dans le studio de celui-ci qu'il ajuste sa technique vocale jusqu'à ce qu'il trouve la bonne clé. Dès lors, Parish sillonne le pays et effectue des showcases dans les grandes villes. Il rejoint le rang des étoiles montantes, et constitue un exemple à suivre pour les nouveaux chansonniers. Booshirany sera le deuxième artiste. Évoluant dans la partie septentrionale depuis le début de sa carrière, cet homme a adopté le regasy, un courant musical combinant le reggae et les sonorités malgaches.
Ses paroles évoquent, de temps à autres, la vie quotidienne. Célèbre dans sa région natale, il se fait connaître davantage grâce à son tube « Je suis désolé » diffusé pour la première fois en 2009. Ses longs séjours à l'étranger, bien qu'il ait le mal du pays, ne l'ont pas empêché de produire. Il collabore avec des artistes malgaches comme Rivera, et enchaîne des concerts organisés par la diaspora, ce qui l'a rendu indémodable.
Ainsi, l'ancienne et la nouvelle génération vont surchauffer la cambuse à Sayah, un lieu de rendez-vous pour les convaincus d'Ambohipo et les noctambules des 67 ha. Les jeunes seront accompagnés par leurs oncles. Deux tendances fusionneront, ce sera un showcase inédit...
