L'égalité des sexes est un sujet très actuel et débattu en Tunisie--et pas seulement depuis le printemps arabe. Alors que l'égalité des sexes a progressé sur le papier (par exemple dans la Constitution tunisienne), elle n'a pas encore été suffisamment mise en oeuvre dans de nombreux domaines et dans les régions.
Dans la sphère familiale, mais aussi dans le monde du travail, il existe encore des barrières à contourner et à franchir pour les femmes : des obstacles qui les empêchent de se développer librement et d'opter pour la carrière qui les passionne.
Malgré le taux d'emploi élevé des femmes tunisiennes, certaines professions ou groupes professionnels restent des domaines à prédominance masculine, comme par exemple dans l'industrie et les métiers de la construction, dans le secteur des transports ou dans l'ingénierie. Indépendamment de leurs compétences et qualifications ou des réglementations légales existantes, il est extrêmement difficile pour les femmes de s'épanouir dans certains postes.
Le projet «Q'odwa» vise à présenter les femmes de ces groupes professionnels aux étudiants, en tant que mentors afin de donner de nouvelles perspectives dans le choix de carrière, la réalisation de soi et de remettre en question les rôles des genres existants. Il vise notamment à former et à encourager les femmes et les jeunes étudiants à mieux s'intégrer en société.
Ce projet est initié par le Goethe-Institut Tunis avec l'appui du ministère des Affaires étrangères, dans le cadre du programme Partenariat Ta'ziz. Pour accéder à l'appel à candidature pour le projet «Q'odwa», il suffit de consulter le site du Goethe Institut Tunis ou son réseau social. L'appel paraît en deux parties : «Femmes Coachs pour un programme de formation de femmes mentors» et un 2e volet consacré au reporting photo.