Le 4 juillet, un tribunal d'appel d'Alger a confirmé la condamnation du militant amazigh Slimane Bouhafs à trois ans de prison et une amende de 100 000 dinars algériens (environ 734 dollars des États-Unis).
Slimane Bouhafs avait obtenu le statut de réfugié en Tunisie en 2020. Il a pourtant été enlevé à son domicile à Tunis et jugé pour terrorisme en raison de ses liens supposés avec une organisation indépendantiste kabyle en septembre 2021 ; il se trouve depuis lors en détention à la prison de Koléa, près d'Alger.
Non seulement les accusations portées contre Slimane Bouhafs sont fausses, mais l'ensemble de son procès est illégal au regard du droit international relatif aux droits humains. Il doit être libéré immédiatement et les charges retenues contre lui doivent être abandonnées.