Au Gabon, le commandant en chef de la Garde républicaine, l'unité d'élite de l'armée, le général Brice Oligui Nguema, a été nommé « président de la transition » par les militaires putschistes, dans un communiqué lu à la télévision, ce 30 août 2023. Une annonce qui intervient alors que, très tôt ce mercredi matin, le président du pays depuis 2009 avait été déclaré large vainqueur des élections générales. Un Ali Bongo placé ans la foulée en résidence surveillée. Retour sur une journée à rebondissements avec notre édition spéciale.
Est-ce la fin d'une dynastie qui a dirigé le Gabon depuis 1967 ? Ali Bongo Ondimba, qui était président de cet État d'Afrique centrale depuis 2009, année où il avait succédé à son père Omar Bongo, a été placé en « en résidence surveillée », ce 30 août 2023 par des militaires rassemblés dans un organe appelé Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Un CTRI qui a désigné ce mercredi soir Brice Oligui Nguema pour chef et président de la Transition. Ce général était auparavant le commandant en chef de la Garde républicaine, l'unité d'élite de l'armée du Gabon.
Comment est-on passé de l'annonce, aux premières heures de la matinée, d'une large victoire d'Ali Bongo aux élections générales du 26 août à ce coup d'État avec un nouvel homme fort à la tête du pays ?
Retour sur cette série de rebondissements dans l'édition spéciale de RFI, présentée par Léa Boutin-Rivière, en compagnie du chercheur au laboratoire Les Afriques dans le monde, Bergès Mietté, de notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma, des journalistes du service Afrique Sébastien Németh, Gwendal Lavina et François Mazet, et d'Arthur Ponchelet du service économie.