Le tableau d'avancement au titre de l'année 2022 fait état d'un Inspecteur Général, de 5 Contrôleurs Généraux et de 8 Commissaires Divisionnaires. Sans oublier les commissaires et les Officiers. Les nouveaux promus sont issus de différentes Directions Centrales et Régionales.
4 étoiles
À tout seigneur, tout honneur. Le ministre de la Sécurité publique (MSP) figure en première position dans le décret en date du 24 août 2023 du Premier ministre portant inscription dans le tableau d'avancement dans les Corps des Inspecteurs Généraux, Contrôleurs Généraux et Commissaires de Police au titre de l'année 2022. Fanomezantsoa Randrianarison car il s'agit de lui, est promu au grade d'Inspecteur Général de Police. Il compte 4 étoiles sur ses épaulettes pour compter du 26 novembre 2022.
3 et 2 étoiles
Le même décret du PM Christian Ntsay fait état de l'avancement au grade de Contrôleur Général de Police (CGP), de Mandimbin'Ny Aina Mbolanoro Randriambelo ; Nicolas Ramampiandry ; Rufin Tolojara Lebiria ; Harinaina Samisoa Randriamampianina ; Zakatiana Donatien Andriamanantsoa. Dorénavant, les 5 nouveaux CGP portent chacun 3 étoiles sur leur képi. 2 étoiles pour leur part quant aux 8 promus au grade de Commissaire Divisionnaire de Police. En l'occurrence, Talily Damy ; Hary Jaona Rabary ; Hector Razafindrazaka ; Haminiaina Solotiana Andrianalison ; Alain Ratovoniaina ; Hery Nirina Mandinimanana ; Andriamahasoa Razaka ; Charly Zafimagnely Nakany.
Maintien de l'ordre
Avancement de leur côté au grade de Commissaire de Police de 1ère classe et de 2ème classe, de 8 Officiers Principaux de Police inscrits au tableau des mérites et intégrés au titre du cinquième des nominations à l'ancienneté et au choix. Même topo pour 12 Inspecteurs Principaux promus au grade d'Officier de Police selon un autre décret du Premier ministre qui « assure la sécurité, la paix et la stabilité politique sur toute l'étendue du territoire national dans le respect de l'unité nationale. A cette fin, il dispose de toutes les forces chargées de la police, du maintien de l'ordre, de la sécurité intérieure et de la défense ».
Etat Major Mixte Opérationnel
Ces prérogatives du chef du gouvernement prévues par l'article 65 paragraphe 8 de la Constitution trouveront tout leur sens au lendemain de la démission pour cause de candidature au scrutin du 09 novembre 2023 de l'actuel président en exercice. Andry Rajoelina est effectivement candidat à sa propre succession comme on le laisse entendre dans les coulisses du pouvoir. Le président du Sénat exercera alors les attributions présidentielles courantes. Des fonctions honorifiques pour le futur chef d'Etat par intérim dont les prérogatives seront limitées.
Il ne portera pas, entre autres, le titre de chef suprême des forces armées. A la différence du Premier ministre qui assume la plénitude de ses pouvoirs prévus par la Constitution. Il est, entre autres, le chef de l'Etat Major Mixte Opérationnel (EMMO ) et partant de la Police dont le nombre d'étoilés vient d'augmenter pour être notamment les yeux de la sécurité, avant, pendant et après l'élection présidentielle.