Un corps sans vie était pendu à un manguier à Tsarahasina Ambohimangakely. La victime était un soldat récemment exclu du Régiment d'artillerie lourde d'Imerintsiatosika.
Triste fin d'un ancien soldat du Régiment d'artillerie lourde d'Imerintsiatosika. Il a été retrouvé sur un manguier, pendu, mardi après-midi, dans le quartier de Tsarahasina, dans la commune rurale d'Ambohiman-gakely où il habitait. Marié et père de deux enfants, l'homme de 29 ans avait été chassé de son bataillon pour une raison non révélée. Sa famille et lui vivaient, depuis, une difficulté, selon le voisinage sans vouloir trop parler de leur quotidien. Ce samedi-là, d'après le rapport de la gendarmerie, l'ancien élément des forces armées et sa femme se querellaient pour une histoire d'argent.
La petite somme aurait dû être utilisée pour acheter de la nourriture pour le déjeuner, mais il l'aurait gaspillée dans l'alcool. C'était la dernière fois que leur entourage a remarqué sa présence, car après leur dispute, il s'en est allé. Personne ne savait où il était parti. Il n'est jamais revenu. Il était exactement 16 heures 20 minutes, le chef « fokontany » de Tsarahasina a avisé la brigade de la gendarmerie, responsable du secteur, de la mort du père de famille.
Serrée solidement
Des gendarmes et leur commandant, ainsi qu'un médecin du Centre de santé de base niveau II local se sont rendus sur les lieux. Ils ont constaté que le défunt était suspendu sur un manguier, dans un endroit appelé Tsaramasoandro. Une corde de nylon orange, accrochée à une des branches, a serré solidement son cou. Il portait une chemise rouge, un blouson noir et un jogging. Il ne respirait plus et son coeur a cessé de battre au moment où le médecin l'a examiné. Les témoins l'ont fait descendre de l'arbre. Sa bouche sentait fortement l'alcool, à en croire le rapport des gendarmes.
Le fil lui a causé des bleus sur la partie de sa gorge. Après le constat, la dépouille du défunt a été confiée à sa femme qui a été auditionnée sur place par les bérets noirs. Ils ont ouvert une enquête de toute façon. Les indices et premiers témoignages recueillis par les gendarmes portent à croire un suicide. Toutefois, ils affirment qu'ils n'écartent aucun renseignement susceptible de les aider à découvrir la vérité.