Selon Rfi, « des arrestations ont eu lieu la nuit du putsch au Gabon, au sein du Centre gabonais des élections (Cge), l’instance qui organisait le scrutin du 26 août. » Après l'annonce des résultats des élections générales, le coup d'État a été enclenché mercredi 30 août, et des militaires sont arrivés au Cge et ont embarqué plusieurs responsables.
Selon le confrère, durant la nuit du 29 au 30 août 2023, le Cge s'est réuni en session plénière, donc avec les membres du bureau, du personnel et les ministères techniques associés aux élections : Intérieur, Défense et Affaires étrangères. Vers une heure du matin, un représentant de la présidence est venu dans les locaux pour filmer Michel Stéphane Bonda annoncer les résultats.
Aussi, après le coup d’Etat, l’Onu condamne ferment le coup d’Etat au Gabon et demandes des dialogues inclusif et constructifs, ajoute alibreville.com.
L’organisation a annoncé suivre de très près l’évolution de la situation au Gabon et note avec une profonde inquiétude l'annonce des résultats des élections alors que des allégations de sérieuses violations des libertés fondamentales ont été signalées.
En outre, l’Onu condamne fermement la tentative de coup d'état en cours comme moyen de résoudre la crise post-électorale.
Par ailleurs elle appelle tous les acteurs concernés à faire preuve de retenue, à engager un dialogue inclusif et constructif et à veiller à ce que l'État de droit et les droits de l'homme soient pleinement respectés. Le chef de l’Onu « Il appelle également l'armée nationale et les forces de sécurité à garantir l'intégrité physique du Président de la République et de sa famille. »