Au lendemain des accrochages entre forces de l'ordre et adeptes de l'église « Wazalendo » à Goma, ayant fait au moins 7 morts, quelques politiques ont réagi, essentiellement à travers des publications sur leurs comptes twitter. Certains dénoncent « un crime d'Etat », d'autres « un crime contre l'humanité ». Tous exigent une enquête et que les auteurs soient punis.
Moise Katumbi, président d'Ensemble pour la République, condamne ce qu'il qualifie de « crime contre l'humanité ».
Pour cet opposant, « l'incapacité du gouvernement à mettre un terme à l'insécurité est son plus grand échec ».
Il exige qu'une enquête soit diligentée à Goma.
« Les auteurs des tueries ainsi que leurs commanditaires doivent être identifies, traduits en justice et condamnes avec sévérité. Aucun crime ne peut rester impuni », a martelé Moise Katumbi.
Le député Claudel Lubaya, pour sa part, estime que cette altercation meurtrière « jette de l'opprobre sur le gouvernement de la République et appelle de sa part une action urgente pour que des sanctions les plus sévères soient infligées aux auteurs, coauteurs et commanditaires de ce massacre ainsi qu'à des poursuites judiciaires afin de prévenir toute récidive ».
L'élu de Kananga, interpelle personnellement le Chef de l'Etat, Felix Tshisekedi :
« Autant je condamne ces violences insoutenables, autant j'invite le Président de la République, en attendant l'enquête, à prendre de toute urgence, des mesures conservatoires à l'endroit du Gouverneur militaire du Nord Kivu. Et ça sera justice ».
Martin Fayulu, Président de l'ECIDE parle du « carnage des membres d'un groupe révolté contre l'insécurité ».
Il affirme que « cette énième violation des droits humains doit faire l'objet d'une enquête sérieuse et les responsables punis ! »
Sept personnes ont trouvé la mort et près d'une vingtaine autres ont été blessées dans les altercations survenues, mercredi 30 août à Goma (Nord-Kivu), entre forces de l'ordre et un groupe d'adeptes de l'église Wazalendo.
Selon des sources sur place, cet accrochage a eu lieu dans les quartiers Ouest et Nord de la capitale provinciale du Nord-Kivu, alors qu'une foule manifestaient.
A l'initiative de l'église des Wazalendo, cette manifestation interdite par des autorités politiques, a été organisée contre la MONUSCO ainsi que des agences du système de l'ONU.