Le directeur de cabinet du Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants (HCREC), Albert Samba, a présidé hier à Brazzaville la réunion de présentation du plan d'exécution et de mise en œuvre effective du Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants (PDDR) aux membres du comité technique conjoint initié en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement.
Ce plan de travail semestriel prévoit une série d'activités et opérations à mener auprès des communautés bénéficiaires du PDDR dans la période allant de juillet à décembre de cette année.
Parmi les activités retenues pour cette période figurent, entre autres, l'imprégnation des enjeux du PDDR, la sensibilisation et l'identification des opportunités à travers des visites de terrain destinées notamment au recensement, question de s'assurer sur le nombre exact des bénéficiaires préalablement identifiés.
Dans le cadre du plan de travail, une série d'activités est envisagée afin de renforcer les capacités des acteurs impliqués pour mieux préparer le lancement du Programme. Il s'agit par exemple d'identifier les initiatives de développement, de cerner les filières porteuses pour le développement dans le Pool.
Selon le plan de travail présenté au comité, le lancement officiel du PDDR fixé, sans impératif, au 28 septembre sera précédé par le démarrage de la partie démobilisation et réinsertion, des campagnes mobiles de ramassage d'armes résiduelles, le lancement des micro-projets et bien d'autres travaux.
Afin de dissiper toute confusion sur le rôle à jouer par le pasteur Ntoumi dans cette phase préparatoire, des représentants du Conseil national des républicains y ont été associés à cette réunion. Ceux-ci ont été édifiés par le directeur de cabinet qui a précisé que l'implication de l'ex-chef rebelle en tant que partenaire privilégié du PDDR est de mise pour sa réussite.
Outre les délégués de Frédéric Ntoumi, la réunion du comité technique a connu la participation des représentants de différents ministères, des agences du système des Nations unies, du comité de suivi pour la paix ainsi que des conseillers techniques, commissaires et attachés auprès du Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.
