L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en partenariat avec les services régionaux de l'élevage et d'autres acteurs proches de la filière élevage, ont terminé hier, jeudi 31 août 2023, un séminaire de partage et d'échanges de trois (3) jours sur la maladie hémorragique du Crimée-Congo.
C'était pour, d'une part, partager les outils d'information qui visent à identifier les premiers signaux de la maladie et ensuite enseigner les acteurs sur les dispositions primaires à entreprendre pour couper le plus vite l'arbre par les racines, de l'autre. Autrement dit, arrêter de manière spontanée la progression de la maladie, dès son apparition en zone étrangère.
Cette rencontre, qui a mobilisé plusieurs participants venus des différents coins et recoins du pays, a aussi été un prétexte de partager sur le nouvel ouvrage de gouvernance dans le secteur de l'élevage autrement appelé « Guide de gouvernance du foncier pastoral ». Ceci pour imprégner davantage les populations du contenu de ce nouveau document inclusif et qui a été élaboré en famille par les acteurs eux-mêmes.
Toutefois, malgré les risques encourus par rapport à l'évolution rapide de la maladie, les besoins de vaccination du cheptel ne sont pas programmés, en tout cas pour l'instant. Car, pour les autorités vétérinaires de Kaolack, l'hivernage n'est pas souvent le moment approprié des professionnels pour poursuivre ce genre d'opération. Ceci pourrait causer des déplacements abusifs sur les périmètres champêtres et causer d'éventuels dégâts aux producteurs agricoles.
Pour entamer de telles opérations, il faut revoir, avec les parcs à vaccination mais aussi avec les parcours du bétail, ce qui, selon les experts, reste encore compliqué. Il faut cependant ajouter qu'au-delà de tous les objectifs recherchés, ce séminaire avait pour autant la vocation de tirer le bilan des projets de la FAO 2022. Surtout les projets post Covid, qui étaient en grande partie destinés aux producteurs vulnérables et exécutés en un large pourcentage, grâce au partenariat mixte entre le ministère de l'élevage et la FAO.