Que faut-il retenir de cette défaite face au Brésil ?
C'est une grande déception pour nous. Merci à tous les Ivoiriens pour leur soutien qui ne nous a pas fait défaut. Quel que soit ce que d'aucuns pourraient penser, nous sommes venus en Indonésie pour gagner et non pour faire du tourisme. Contre l'Espagne, on voulait limiter les casses. Malheureusement, ils ont été plus forts que nous. Après, il y a eu l'Iran qui nous a remis en confiance. Du coup, le Brésil était le match de la qualification pour le deuxième tour et les Jeux olympiques. Nous y sommes allés à fond. Mais encore une fois, nous avons trouvé en face de solides Brésiliens avec quelques joueurs très chauds. Mais ce n'est pas totalement terminé, on a toujours nos chances de qualification pour Paris 2024. C'était cela notre objectif principal en venant à cette Coupe du monde 2023.
Cette qualification passera par le Liban et la France...
Nous en sommes conscients. Le Liban, il faut faire attention. Ce n'est pas parce que nous les avons battus en match de préparation chez eux que ce sera facile pour nous. Ici en Indonésie, ce sera un autre match. Ils étaient dans le groupe de la France. C'est vrai qu'ils ont perdu tous leurs matches, mais cette équipe a fait douter l'équipe de France, avant de plier sur la fin du match. Il ne faut pas tomber dans une attitude confiante et naïve face à l'adversaire. Il faut se dire que nous avons encore une finale à jouer alors nous devons venir avec tous nos moyens.
L'autre match qui fait déjà jaser, c'est celui contre la France samedi. Comment l'entrevoyez-vous ?
C'est une rencontre passionnante. On en a rêvé. Ce qui fait que nous sommes tous focalisés sur ce match, alors qu'il y a celui contre le Liban avant cette date. Le match contre le Liban est pourtant capital. Si on le perd, celui contre la France n'a aucun enjeu.
Pourquoi, selon vous, ce match contre la France passionne tant ?
Peut-être à cause des liens séculaires entre les deux pays. Mais il faut dire aussi que nous nous connaissons presque tous, les joueurs de l'équipe de France et nous. Et puis, il y a très longtemps que nous attendions ce match, pour signifier que la Côte d'Ivoire aussi est là et est capable de jouer au plus haut niveau. Leur montrer que ce que nous montrons sur les play-grounds, en France, nous pouvons les réaliser en Coupe du monde. En tout cas, ils sont prévenus. Surtout si nous battons le Liban, aujourd'hui, on viendra les confondre pour fêter notre qualification pour les Jeux olympiques.