La société civile de la RDC a dénoncé, jeudi 31 aout, lors d'une conférence de presse à Kinshasa, la persistance de l'insécurité sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo.
Elle s'est dit particulièrement inquiète de la situation sécuritaire dans la partie orientale, où l'état de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, n'a pas résolu le problème, au grand Bandundu - secoué par les conflits communautaires entre Teke et Yaka - et à Kinshasa, où le phénomène kidnapping bat son plein.
La société civile de la RDC propose entre autres, la requalification de l'état de siège, la mise sur pied urgente d'un réseau de surveillance par caméra, l'intensification des patrouilles ainsi que les démarches diplomatiques.
Christopher Ngoy, coordonnateur général de la société civile de la RDC, dit « soutenir l'état de siège dans les provinces concernées, moyennant une requalification dans certains domaines tels que la justice, l'administration, l'encadrement de la guerre contre les rebelles ».
Il encourage le renforcement des capacités sociales, logistiques et militaires des forces armées par la création d'un vice-ministère de la guerre.
Par ailleurs, la société civile « dénonce avec la dernière énergie la complaisance notoire de la police ainsi que la complicité manifeste de certaines autorités judiciaires dans le traitement des dossiers relatifs au banditisme urbain longtemps décrié-recommande la mise sur pied urgente d'un réseau de surveillance par cameras et tout autre moyen relevant de la nouvelle technologie pour lutter contre la criminalité et la cybercriminalité sur toute l'étendue de la République ».