Les travaux de réhabilitation de la Route nationale n°4, reliant Mahajanga à la capitale, font partie de trois projets distincts financés en grande partie par la Banque Mondiale et le ministère des Travaux publics.
Le projet CERC, fonds de contingence pour les réponses d'urgence, ou Contingent Emergency Response Components, financé par la Banque Mondiale concerne les tronçons de route qui ont été coupés durant le passage des cyclones ces derniers temps. Les travaux ont déjà débuté depuis plusieurs mois au croisement d'Anjiajia et à Bevilany, et également celui à Maevatanana qui est en cours de réalisation.
En parallèle, les panneaux de signalisation routière doivent être impérativement implantés car il n'en reste plus grand chose le long de la nationale 4. Un véritable danger guette les usagers, des vandales ont détérioré ces matériels dont les bornes kilométriques et panneaux d'indication des itinéraires et des villages. Les lignes de démarcation sont presque invisibles surtout à partir de Maevatanana jusqu'à Mahajanga. « Les panneaux de signalisation routière seront installés après les travaux de réhabilitation de ces gros points noirs et avant la saison des pluies », d'après le directeur régional des travaux publics Boeny.
Descente
Par ailleurs, le deuxième Projet de développement durable routier PDDR, également financé par la Banque Mondiale est en phase d'études. Il concerne uniquement la réhabilitation du tablier routier national. Durant trois jours, jeudi au samedi dernier, les représentants de la Banque Mondiale et du ministère des Travaux publics ont effectué une descente sur la RN4, pour réaliser un état des lieux. Par contre, les travaux qui ne seront pas inclus dans le CERC et PDDR financés par la BM seront pris en charge par le ministère de tutelle, par le biais du RPI. Toutefois, des travaux pour le traitement des points noirs afin de maintenir le déplacement des véhicules qui circulent sur cette nationale ont été constatés.