À deux mois du premier tour de l'élection présidentielle à Madagascar, prévu pour le 9 novembre, les forces de l'ordre se mobilisent pour garantir un processus électoral pacifique et sans entrave.
Dans un climat politique tendu, marqué par des enjeux majeurs pour le pays, les autorités de sécurité mettent en garde contre toute tentative de déstabilisation avant, pendant et après les élections. Leur engagement à maintenir la stabilité et à défendre les institutions de l'État est au coeur de leur mission, conformément à la Constitution de la République. L'État major mixte opérationnel national (EMMO/NAT) occupe une place centrale dans la préparation et la coordination des efforts de sécurité pour les élections.
Hier, devant la presse au Toby Ratsimndrava, le Général de division Andry Rakotondrazaka, commandant de la gendarmerie nationale et porte-parole de l'EMMO/NAT, a affirmé que les forces de l'ordre sont catégoriquement opposées à toute forme de déstabilisation qui pourrait perturber le processus électoral. Leur mission première est de protéger les institutions de l'État, la population et ses biens.
Dans le contexte politique actuel, les forces de l'ordre rappellent avec insistance que la seule voie acceptable pour l'expression démocratique à Madagascar est celle des urnes. Les élections sont l'occasion pour la population de choisir ses représentants de manière pacifique et démocratique, conformément aux principes fondamentaux de la République. Les forces de l'ordre réitèrent leur engagement à prévenir toute tentative visant à perturber ce processus vital pour la stabilité du pays.
Les autorités de sécurité sont particulièrement vigilantes face aux individus ou groupes qui pourraient chercher à semer le trouble dans le but de servir leurs intérêts personnels ou politiques. Elles assurent que toute tentative de déstabilisation sera traitée avec la plus grande fermeté, conformément à la loi.