Tunisie: Pour une adaptation aux changements climatiques

2 Septembre 2023

La Tunisie a connu, cet été 2023, des vagues de chaleur qui ont atteint des pics records jamais enregistrés. Dans plusieurs régions et villes, le thermomètre a grimpé dépassant, parfois, les cinquante degrés.

Or, il semble qu'il s'agit, désormais, d'un phénomène qui va s'installer dans la durée dans notre pays, avec une période de sécheresse assez longue, s'étalant sur six ou sept ans, ce qui nécessite, selon les climatologues, la mise en place d'une stratégie efficace et à long terme pour réduire les aléas qui peuvent en découler.

Il faut dire que nombreux sont les secteurs qui pâtissent de ces grandes chaleurs. On citera l'agriculture, les eaux et l'énergie qui subissent, déjà, les pires retombées, avec une raréfaction des produits, l'épuisement des nappes phréatiques et une pression accrue sur les sources d'énergie.

D'ailleurs, nous en constatons, depuis quelques années déjà, les effets nocifs avec une baisse des récoltes céréalières générant une recrudescence des besoins du pays à près de 30 millions de tonnes. D'où l'obligation pour la Tunisie d'opter pour un partenariat concerté avec le plus grand nombre de pays.

Outre ces interventions à l'échelle multilatérale, le pouvoir est tenu de mettre en place un plan qui s'appuie sur des actions concrètes dont, notamment, les projets visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Sachant que si on mettait les moyens, on parviendrait à une baisse additionnelle de l'ordre de 28%, soit une réduction totale de l'intensité carbone de 41 %, et ce, sur la période allant de 2015 à 2030.

La Tunisie se trouve en plein milieu de ces problématiques qui n'épargnent, d'ailleurs, aucune région de la planète et aucun pays. Les pouvoirs publics impliquant l'autorité politique mais encore l'équipement, les énergies, l'agriculture devraient tous s'engager pour une cause commune, assurer une transition énergétique réussie et la mise en place de mesures d'adaptation dans les secteurs clés.

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