Madagascar: Développement - Le numérique indispensable dans l'agriculture

Le ministère de l'Agriculture et de l'élevage, ainsi que le Farming and Technology for Africa (FTA) ont signé une convention de partenariat dans le but de donner un coup d'accélérateur au processus de mise à jour de la stratégie de vulgarisation agricole.

Une autre paire de manche. Pallier le manque de vulgarisateurs agricoles mais aussi améliorer les rendements dans une grande partie de la chaîne de valeurs pour le secteur agricole. Ce sont là, des objectifs fixés par le ministère de l'Agriculture et de l'élevage à travers la signature d'une convention de partenariat entre ce département et le Farming and Technology for Africa (FTA), jeudi à Anosy. Une collaboration qui permettra entre autres, de faire bénéficier au secteur agricole des expertises de la FTA. Notamment dans le domaine du numérique, à travers l'échafaudage d'un système de base de données et l'intégration de nouveaux concepts numériques pour pouvoir accélérer la modernisation de ce secteur d'activités dans la Grande île.

Pour ce faire, les parties prenantes du contrat avaient opté pour deux axes principaux dans la mise en œuvre de cette réactualisation de la stratégie de transformation agricole. La première phase consiste à créer la plateforme « rohyfambolena », concrètement une base de données intégrée à un système d'information géographique (SIG). Cet outil pourra faciliter la collecte et la distribution d'informations par rapport aux données sur le terrain, une mine d'information qui servira justement aux techniciens mais aussi aux producteurs eux-mêmes. L'autre outil consiste à renforcer les communications entre les différents acteurs de cette nouvelle stratégie de vulgarisation agricole. Entre autre, établir des contacts par le biais de courriers électroniques ciblés.

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Proximité

Pour Harifidy Ramilison, ministre de l'Agriculture et de l'élevage, si Madagascar veut engager un processus de modernisation efficace dans le secteur agricole, le numérique est un atout de taille. Notamment en ce qui concerne la vulgarisation agricole, un outil incontournable qui est censé réunir des services qui fournissent des conseils techniques aux agriculteurs dans le but d'améliorer leur rendement. Les lacunes sont palpables, notamment en termes de ressources humaines pour se lancer dans cette aventure. « À Madagascar, nous avons un vulgarisateur pour 4 250 producteurs alors que, normalement, on devrait avoir un vulgarisateur pour cinq cents producteurs, selon la Banque Mondiale, d'où l'intérêt de cette convention afin de booster l'effort de vulgarisation agricole à Madagascar grâce à l'innovation numérique « , avait annoncé Harifidy Ramilison.

Ainsi, pour rééquilibrer ce ratio, la mise à jour de la stratégie de vulgarisation agricole s'avère être une démarche nécessaire pour totalement faire bénéficier le secteur de toutes les avancées du numérique, que ce soit en termes de base de données ou encore de services de proximité.

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