Échanger sur les bonnes pratiques des organismes de gestion électorale, des partis politiques et des médias, a été l'objectif de la conférence organisée par la Commission de l'océan Indien, le 30 août et 01er septembre derniers dans la capitale.
Il s'agit, en effet, de partager les expériences des autres pays de la sous-région « sur la culture démocratique en vue des prochaines élections », a souligné la délégation de l'Union européenne qui a financé l'initiative. Ces différents acteurs « peuvent oeuvrer pour un processus électoral apaisé en respectant les normes internationales et la souveraineté nationale », poursuit-on.
Les dirigeants européens visent également à ce que les jeunes soient mobilisés dans le cadre du processus électoral. « Ils sont trop souvent exclus des processus de prise de décision politique, économique et sociale. Nous prévoyons d'intensifier nos efforts pour placer les jeunes au centre de notre action pour la démocratie. Ils représentent un groupe cible clé avec lequel nous travaillons à construire des sociétés plus fortes, plus légitimes, inclusives, pacifiques et démocratiques », a souligné durant la conférence l'ambassadrice de l'Union européenne, Isabelle Delattre.
En tout cas, l'Union européenne figure parmi les partenaires financiers très actifs sur les soutiens en faveur des prochaines élections. Selon la délégation permanente à Antananarivo, elle apporte son soutien au processus électoral de diverses manières, telles que l'assistance technique et financière, l'observation électorale et les actions diplomatiques visant à prévenir les crises. Elle finance également les missions d'observation électorale locale et prévoit d'envoyer une mission d'experts électoraux à Madagascar cette année et aux Comores en 2024.