Congo-Kinshasa: Province de Mai-Ndombe - La gratuité de l'enseignement primaire confirmée

La rentrée a été effective le 4 septembre à travers les différentes provinces de la République démocratique du Congo (RDC). Grâce à la politique gouvernementale de la gratuité de l'enseignement primaire soutenue par l'Unicef, le nombre d'enfants va crescendo dans les écoles à la grande satisfaction des parents.

Selon la directrice provinciale à la province éducationnelle Maï-Ndombe 2, Wivine Mudiokoko, la gratuité de l'enseignement primaire est réellement vécue à Mai -Ndombe. Elle l'a déclaré au cours d'une interview qu'elle a accordée aux professionnels des médias, membres du Réseau des journalistes amis de l'enfant (RJAE)au siège de l'Unicef à Kinshasa.

« Je ne sais pas en RDC s'il y a une province qui peut dire que la gratuité n'existe pas. Peut-être à Kinshasa. Mais la gratuité telle que lancée est effective dans les provinces éducationnelles de Mai-Ndombe 1, 2 et 3. Aucun enfant de la première année à la sixième année primaire ne paie les frais .

Donc la gratuité telle que lancée est exécutée et à Mai-Ndombe, je le confirme, la gratuité est effective », a-t-elle rassuré. En sus, a-t-elle reconnu, l'État a pris des dispositions pour faciliter la rentrée scolaire notamment en interdisant la vente d'articles scolaires, en conscientisant les chefs d'établissement sur la gratuité et en instruisant aux responsables des écoles de ne pas oser chasser les enfants le jour de la rentrée.

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A en croire Wivine Mudiokoko, la gratuité a apporté un élément positif dans la communauté. «Beaucoup de parents étaient incapables de scolariser leurs enfants. Mais, grâce à la gratuité, ces enfants se retrouvent aujourd'hui à l'école », a-t-elle déclaré. Toutefois, a-t-elle martelé, il y a d'autres aspects qui accompagnent la gratuité de l'enseignement primaire qui doivent être revus et cela exige des efforts du côté du gouvernement pour que cette approche soit maintenue dans les conditions requises.

C'est ainsi que la directrice provinciale à la province éducationnelle Maï-Ndombe 2 a lancé un appel au partenaire traditionnel de la RDC, l'Unicef, qui soutient la gratuité de l'enseignement primaire qui constitue un droit inaliénable de tout enfant d'apporter son appui notamment dans la construction ou réhabilitation des salles de classes, de revoir les conditions sanitaires des écoles. «Avec la gratuité, il y a pléthore des enfants, nous avons donc besoin que des écoles soient construites ou réhabiliter les salles de classe existantes, les élargir pour permettre aux enfants de bien étudie.

Dans certaines écoles, il n'y a pas des pupitres. L'Unicef peut nous appuyer pour que les enfants se sentent à l'aise. Nous envoyons les enfants à l'école mais dans quelles conditions », s'est-elle interrogée. Dans une école où il y a six salles de classe, si les effectifs augmentent, il faut qu'on ajoute d'autres salles.

Dans certaines écoles, il y a des classes mais sans pupitres. Si l'Unicef nous appuie dans ce sens-là, nous allons bien évoluer. De même du côté sanitaire, on peut améliorer aussi les conditions sanitaires. « Avec la santé, la nutrition, on peut appuyer les enfants. Avec tous ces aspects, cela va permettre que les amis de Kwamouth soient contents », a insisté Wivine Mudiokoko.

Elle a fait savoir que, malgré le confit interethnique, l'année scolaire 2022-2023 a été clôturée. «L'année scolaire 2022-2023, nous l'avons clôturée sans incident majeur. Nous avons affronté beaucoup de difficultés mais Dieu a fait grâce. Notre partenaire incontournable l'Unicef a vraiment assisté les enfants de Kwamouth , cela a apaisé les esprits et nous avons clôturé l'année en beauté », a-t-elle conclu.

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