Après les Jeux des îles vient l'heure du bilan. Il est encourageant d'après plusieurs hôteliers qui ont hébergé des athlètes durant l'évènement.
Un succès. L'on avait déjà évoqué maintes fois le fait que la tenue de la XIe édition des Jeux des îles de l'océan Indien constituerait une aubaine économique pour les hôtels et établissements touristiques qui hébergent des athlètes. À l'issue des Jeux des îles, les hôteliers s'en sont bien sortis. À en croire les premiers états des lieux, collectés auprès de quelques enseignes de la capitale ayant hébergé des athlètes, il semble que le bilan est plutôt positif.
Des gérants d'hôtels ont confié que l'hébergement des athlètes leur avait permis d'acquérir certains avantages, en plus du numéraire. D'après Zo Razafy, gérante de l'hôtel Atmo Sphère, à Ankorondrano, les Jeux des îles étaient l'occasion de donner une bouffée d'air frais au secteur du tourisme et de l'hôtellerie qui se relève encore de la récente crise sanitaire mondiale qu'était la Covid-19. « Nous avons hébergé en tout quarante-quatre athlètes comoriens issus de différentes disciplines.
En général, ces Jeux étaient l'occasion de se redresser des années de pandémie qui ont porté un coup dur au secteur du tourisme et de l'hôtellerie. Avec le niveau de fréquentation que notre enseigne a connu, des athlètes plus les staffs techniques, je peux dire que nous nous en sommes pas mal sortis, cela a même généré des bénéfices non négligeables pour l'hôtel », avait-elle confié.
Bilan positif
D'après cette professionnelle, les retombées ne se résument pas qu'au numéraire, les Jeux ont aussi permis de faire connaître l'établissement. « C'était, pour notre enseigne, l'occasion de faire connaître nos services grâce aux athlètes, parce qu'ils en parlent à leur famille et à leur entourage une fois arrivés chez eux », avait souligné Zo Razafy. Par rapport au paiement des prestations de services, rien à signaler, en tout cas pour cet établissement, vu que l'État avait payé son dû après avoir sollicité les services de ces enseignes.
Pour l'instant, aucune donnée quantitative n'a été fournie auprès des services en charge du tourisme et de l'hôtellerie. Des chiffres qui pourront faire la lumière sur le bilan à l'échelle globale de cette XIe édition pour ces secteurs qui sont les premiers touchés par les retombées financières qu'induisent les Jeux. C'étaient, en tout, quatre-vingt-et-une enseignes de la capitale qui ont été mobilisées pour héberger les athlètes issus des quatre coins de l'océan Indien.
Un total de près de 4000 athlètes et staffs qui ont été installés dans des hôtels villages un peu partout dans la capitale. Un système qui, à défaut d'avoir pu concentrer les athlètes dans un même lieu, a été adopté en raison du délai imposé à la Grande île pour l'organisation des Jeux. Deux ans au lieu de quatre en raison du désistement des Maldives censés, au départ, accueillir cette XIe édition. Ce système d'hôtels villages est à peu près identique à celui que l'on a utilisé pour l'édition précédente (2019) qui a été abritée par l'île Maurice.