Congo-Kinshasa: RMarcel Ngoyi appelle l'Etat congolais à prendre des mesures qui conviennent pour le retour de la paix !

L'Editeur-Directeur Général du journal la Prospérité, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, est revenu, au cours d'une émission à la radio Okapi, tenue le jeudi 31 août 2023, sur la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo. Pour ce patron de presse, tout revient à l'Etat congolais pour que la paix revienne dans cette partie du pays.

C'est pour cela qu'il invite Kinshasa, au moins pour en finir une bonne fois pour toutes avec les belligérants qui sèment désolation dans la partie orientale de la RD. Congo, à prendre des décisions efficientes et efficaces pour débusquer l'insécurité qui règne dans l'Est.

Il s'est agi également, de parler sur la question liée à la participation de la RD-Congo au 15ème sommet de BRICS, qui s'est déroulé en Afrique du Sud.

Réagissant sur les dernières émeutes survenues entre les FARDC et la population qui revendiquait le départ de la MONUSCO, Marcel Ngoyi considère que ces revendications de la population sur notamment, le besoin de sécurité, le besoin de manger, le besoin de dormir en paix sont très légitimes. En effet, il a posé la problématique de la responsabilité de l'Etat.

En ce qui concerne le départ des forces Onusiennes du sol congolais, le patron de La Prospérité se demande sur ce que va devenir l'Est de la RDC sans l'ONU qui, du moins, est une force qui aide l'armée à surveiller les attaques contre la population. «Hier, les mêmes populations avaient revendiqué que la MONUSCO puisse partir et qu'aujourd'hui, il y a toujours la même pression pour que la MONUSCO parte, s'il s'en va, on va la remplacer par quoi ? », s'est-il interrogé.

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Sur ce, il a fait savoir qu'il y a des territoires qui, jusqu'ici, ne sont pas sous l'administration de l'Etat Congolais, de manière efficace. «Il y a des parties où l'armée et la police ne sont ni présentes, non plus visibles ». Que vont devenir ces parties du pays ?, se demandait-il.

Plus loin, il estime qu'il est important que les dirigeants congolais et, même, la population réfléchissent sur ce qui a à faire après le départ de la MONUSCO. «La MONUSCO va partir, c'est bien ! Est-ce qu'on n'a des forces de substitution ?», se demande l'Editeur du quotidien de Mont Fleuri.

Le Patron du journal La Prospérité a donné un exemple de la ville de Beni et du grand Nord, où l'Etat congolais a maintenant la tâche difficile pour pouvoir assurer la sécurité des personnes et leurs biens. En plus de cette réalité, chasser en ce moment-ci la MONUSCO, c'est aussi dangereux qu'imprudent, pense-t-il.

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