Dakar — Le président de la République, Macky Sall, a déploré à Nairobi (Kenya) le fait que la majorité des pays africains "financent par eux-mêmes leurs projets verts en recourant à la dette", alors même que "le financement de l'adaptation devrait être soutenu par des dons conformément aux engagements convenus dans l'Accord de Paris sur le climat".
Le président Sall a dressé ce constat à l'ouverture du premier sommet africain sur le climat, qui se tient depuis lundi dans la capitale kényane, précise la présidence sénégalaise, dans sa page Facebook officielle.
Partant de cette situation, il a "invité ses homologues à poursuivre le plaidoyer pour la mobilisation des ressources dédiées aux financements verts », « clé de voûte du combat contre le réchauffement climatique", selon lui.
Le Sommet africain du climat 2023 est axé sur la fourniture de solutions innovantes en matière de croissance verte et de financement du climat pour l'Afrique et le monde. Le financement de l'action climat, l'agenda de la croissance verte en Afrique, l'action climat et le développement économique et l'optimisation du capital global seront débattus au cours de ce sommet.
Il vise à faire du continent une puissance émergente en matière d'énergies renouvelables et à appeler à une aide financière internationale pour révéler son potentiel.
Ce premier Sommet africain pour le climat doit déboucher sur une feuille de route commune du continent. Le Document sera présenté à la 28ème Conférence des Parties sur le climat de l'ONU (COP28), qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.