Le congrès du parti TGV s'est terminé hier et c'est sans surprise que ses membres ont demandé qu'Andry Rajoelina soit candidat à l'élection présidentielle. Cette candidature était annoncée depuis longtemps et son dossier sera déposé aujourd'hui. Tout est donc prêt pour que le calendrier de l'élection présidentielle soit respecté. Les velléités de contestation sont étouffées et la machine électorale du chef de l'État est en branle.
Le scénario de l'élection en train de se dessiner
Les déclarations des huit prétendants à la magistrature suprême n'ont jusqu'à présent eu aucun effet sur le droit du chef de l'État de se présenter à l'élection présidentielle. Ils ont fait entendre leurs voix, mais ils ont trouvé sur leur chemin les forces de l'ordre quand ils ont voulu se réunir. Ils ont découvert hier une ville quadrillée par les éléments de l'Emmonat qui étaient sur le qui-vive. A présent, ils doivent rentrer dans le rang et suivre les règles édictées par le pouvoir.
Le Président va, aujourd'hui, officialiser sa candidature et on dit qu'il le fera de manière éclatante. La route, disent ses partisans, est ouverte pour sa réélection. Comme il a été dit lors du congrès du parti TGV au CCI Ivato, il mettra en avant toutes ses réalisations durant son mandat. Toutes les critiques faites par ses adversaires sont balayées d'un revers de main. On affirme qu'elles sont motivées par la crainte de la confrontation à l'élection. C'est un processus électoral que certains trouvent bancal qui est en place.
La CENI a, dans un communiqué, affirmé qu'il n'y avait plus de doublons sur les listes électorales. Les citoyens attendent maintenant la suite des événements. Le chef de l'État va donc démissionner de ses fonctions. Il devrait être remplacé par le président du Sénat. La HCC annoncera les noms des candidats dont le dossier aura été accepté. C'est le scénario idéal qui pourrait se dessiner, mais comme on dit, il ne faut jurer de rien. On attendra la suite des événements avec calme et sérénité.