L'aire protégée de Maromizaha, située dans la partie Est de Madagascar, sera restaurée. Les activités porteront, entre autres, sur la production de plantules en pépinière, la formation des acteurs locaux et l'entretien des zones restaurées.
L'aire protégée de Maromizaha, dans la région Alaotra Mangoro, fera l'objet d'une restauration. Il s'agit de l'entretien de 62 ha de zones dégradées restaurées, nécessitant la plantation de 45 000 jeunes plants, essentiellement des espèces autochtones sur une période d'un an. L'aire protégée de Maromizaha abrite une forêt dense humide, gérée par le Groupe d'études et de recherche sur les primates (GERP).
Cette forêt offre des services écosystémiques indispensables pour les communautés locales, tels que l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation des cultures environnantes. Elle soutient fondamentalement les activités apicoles menées par les communautés et sert d'habitat à une variété de plantes médicinales dont la collecte génère des revenus supplémentaires pour ces mêmes communautés.
Coopération
Cette restauration forestière dans l'aire protégée de Maromizaha sera rendue possible grâce à la BNI Madagascar et la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité à Madagascar (FAPBM) qui ont signé une convention de financement. En tant que mécanisme de pérennisation des financements des aires protégées de Madagascar, la FAPBM jouera un rôle essentiel en assurant la gestion financière du fonds et le suivi des impacts, tandis que le GERP mettra en oeuvre les activités techniques.
« Cette initiative s'inscrit pleinement dans la stratégie de la BNI Madagascar visant à améliorer son impact environnemental et social. La banque reconnaît l'importance cruciale de la lutte contre le changement climatique, de la protection des aires protégées et de la biodiversité ainsi que de la restauration en favorisant les espèces endémiques et autochtones », selon le directeur général de la BNI Madagascar, Alexandre Mey.
Dans le cadre de cette nouvelle collaboration, les activités financées comprennent la production de plantules en pépinière, la formation et le renforcement des capacités des acteurs locaux ainsi que l'entretien des zones restaurées.