Ils sont venus nombreux pour démontrer, pendant deux jours, que le parti au pouvoir est plus que jamais solide.
Plusieurs centaines de Maires, plus de cent députés, la majorité des sénateurs, les gouverneurs de régions, ministres et opérateurs économiques, les cadres du parti TGV se sont tous donné rendez-vous au centre de conférence international d'Ivato dans le cadre de son congrès national. Cette rencontre qui a duré deux jours, le 04 et 05 septembre, pendant laquelle la vie du parti sera abordée avec les dirigeants de la base dans les communes et les districts.
Les élections sont dans la ligne de mire des TGV. « Nous sommes prêts » a soutenu Pierre Holder, hier lors d'un discours devant les responsables du parti. L'objectif est de pouvoir mobiliser les partisans du parti présidentiel en vue des prochaines consultations qui auront lieu en novembre et décembre prochains.
Candidature
« Unis à jamais » a clamé les participants qui ont montré leur détermination à affronter l'épreuve des urnes et soutenir le prochain candidat du TGV. Plusieurs réunions et d'autres congrès régionaux ont déjà précédé cette grande messe des « orange » pour afficher les couleurs. La candidature de Andry Rajoelina est sur toutes les lèvres, hier.
Il n'y a pas question que le président de la République fasse un autre choix que de se présenter aux élections et candidat à sa propre succession puisque « le développement du pays doit être soutenu et poursuivi compte tenu des réalisations concrètes » qui sont au compteur du régime. « Nous voulons que vous allez se présenter à la prochaine élection présidentielle » a annoncé Pierre Holder. En tout cas, ce congrès a pour autre objectif d'adouber la candidature de Andry Rajoelina.
Adversaires
Les TGV font dos rond face à l'abandon de certains de ces figures. Nourris par d'autres ambitions, Siteny Randrianasoloniaiko et Brunel Razafintsiandraofa, tous élus sous les couleurs de l'IRD, ont tourné le dos aux TGV et décident de jouer en solitaire lors de la prochaine présidentielle.
Ils s'érigent, à cet effet, en adversaire du futur candidat de l'IRD. Mais du côté des partisans du président de la République, « il n'y a aucune raison d'être intimidés » par ces politiciens qu'ils ont, eux même, enfantés.