Le Sommet ambitionne de conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes, les décideurs, le secteur privé et les organisations de la société civile. Objectif, débattre des meilleurs moyens pour lutter contre les e ets du changement climatique dans la région africaine.
La Tunisie, représentée par la ministre de l'Environnement, Leila Chikhaoui Mahdaoui, participe au premier Sommet africain sur le climat (ACS), qui se tient du 4 au 6 septembre à Nairobi (capitale du Kenya), dans un contexte où les appels se multiplient pour renforcer la capacité des pays africains à faire face au changement climatique.
Intervenant lors d'une réunion ministérielle de haut niveau, consacrée à la mise en oeuvre de politiques prioritaires d'adaptation au changement climatique dans la région africaine, la ministre a déclaré que les pays africains sont vulnérables aux impacts du changement climatique. Dans le même contexte, elle a noté que la Tunisie est l'un des pays africains qui connaissent une hausse des températures d'environ 1,5 degré depuis le début du vingtième siècle.
Le Sommet vise à conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes, notamment les décideurs, le secteur privé et les organisations de la société civile. Objectifs, débattre des meilleures solutions pour lutter contre les effets du changement climatique dans la région africaine et instaurer les fondements d'un développement résilient et inclusif au profit de tous les pays africains.
Cette manifestation a notamment mis l'accent sur l'amélioration de l'ambition climatique dans de nombreux domaines clés : l'énergie et l'industrie propre, l'infrastructure résiliente, le transport durable et le développement urbain; le développement de l'usage durable des terres et des mers et la sécurité hydrique et alimentaire ; la préservation de la santé et l'amélioration du cadre de vie ; ainsi que le développement économique, la promotion des investissements et la mobilisation de la finance climatique innovante.
Plus de 25.000 participants étaient présents à 1er Sommet africain ainsi que les représentants de tous les pays africains, des organisations non gouvernementales, des organisations internationales, régionales et nationales, ainsi que de hauts responsables des structures de financement et d'appui à l'investissement au niveau international et régional.