Luanda — La 'Carte de l'investisseur durable, un nouvel outil d'identification des opportunités d'affaires en Angola, a été présenté mardi, aux investisseurs potentiels, à Luanda, par le Ministère de l'Économie et du Plan (MEP).

Intervenant à l'ouverture de la conférence sur ce document, le secrétaire d'État à l'Economie, Ivan dos Santos, a dit que la création de la carte de l'investissement durable définit la vision globale du développement et de la transformation de la réalité du pays, fondée sur le défi de créer de nouveaux partenariats dans le secteur entrepreneurial.

D'autre part, le président du Conseil d'Administration de l'Agence d'Investissement Privé et de Promotion des Exportations (AIPEX), Lello Francisco, a indiqué que les entretiens sur cette carte se poursuivront avec la société civile et les groupes d'entreprises, pour son amélioration, un partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Il a rappelé que l'Angola dépense plus de deux milliards de dollars en biens alimentaires, alors que le pays possède les conditions naturelles pour produire au niveau national.

À l'occasion, le représentant du PNUD en Angola, Edo Stork, a estimé que l'économie et la géopolitique mondiale entravent les pays de réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD), d'où la nécessité pour les acteurs privés d'impulser ce programme.

Le responsable a exprimé l'intérêt du PNUD de continuer à aider le gouvernement angolais à attirer davantage d'investissements étrangers privés dans le pays en vue de la réalisation des ODD.

Edo Stork soutient la nécessité pour l'Angola d'intégrer les jeunes et surtout les femmes, en tant qu'élément fondamental de cet objectif.

La conférence sur la carte de l'investisseur durable a vu la participation de cadres seniors du Ministère de l'Économie et du Plan, des représentants du PNUD, d'institutions bancaires, des entrepreneurs, des investisseurs et d'autres membres de la société civile.

La carte de l'investisseur durable est une initiative du Ministère de l'Économie et du Plan, en partenariat avec les institutions financières, académique et la société civile, en vue d'identifier les domaines d'investissement possibles et de promouvoir la participation du secteur privé au développement durable, en tenant compte des besoins urgents des ODD.