Alors que le débat sur la nationalité étrangère des prétendants fait rage dans la classe politique, des candidats vont participer à la course avec leur double nationalité, malgache et française.
Tiana Lachapelle veut aussi concourir dans la compétition électorale. Il a présenté son dossier de candidature auprès de la Haute cour constitutionnelle le 04 septembre dernier. Dans le monde politique, la personnalité est un illustre inconnu et le parti « Natiora », qui l'a présenté, n'a jamais apparu dans le radar médiatique. Son existence est réduite à sa déclaration auprès du ministère de l'Intérieur pour grossir les rangs des centaines de partis que compte le pays actuellement. Toutefois, Tiana Lachapelle est loin d'être un apprenti dans d'autres cercles. Il a fait carrière en tant que policier avec le grade d'officier actuellement.
Naturalisation. A ses heures perdues, Tiana Lachapelle est aussi un membre actif du cercle franco-malgache à Anosy. Et son lien avec le milieu français local semble avoir été tissé sur la durée de par sa nationalité française, acquise par filiation. L'officier de police Tiana Lachapelle figure donc parmi les candidats qui vont participer à l'élection présidentielle et qui jouissent une nationalité étrangère. Comme cet autre participant qui a déjà déposé sa candidature auprès de la Haute cour constitutionnelle, et qui détient également une nationalité française.
Ce candidat s'est naturalisé français après avoir vécu pendant des années dans l'Hexagone où il a fait ses études dans une grande école de commerce française et a fait une partie de sa carrière professionnelle auprès de quelques institutions financières de ce pays. Il intervient depuis quelques années dans le débat politique avec une nouvelle approche économique sur le marché interbancaire de devise.
PAF
Les juges constitutionnels vont trancher dans les jours qui viennent sur la recevabilité des candidatures et auront donc, sur la table, plus d'un cas de candidats qui ont une nationalité étrangère. Le dépôt de candidature a été clôturé hier, avec 28 prétendants qui ont déposé leurs dossiers respectifs à Ambohidahy. Ce sont alors deux policiers qui font la course vers Iavoloha. Jean Brunelle Razafitsiandraofa, policier de carrière, avec le grade de commissaire divisionnaire, qui a déposé sa candidature, le 1er septembre dernier, auprès de la Haute cour constitutionnelle.
Le député d'Ikongo, qui est en situation de disponibilité vis-à-vis de l'administration, portera le dossard du parti « Antoko politika Madio » (APM) pendant cette course. Le parti créé par Faniry Alban Rakotoarisoa estime avoir le « profil nécessaire » en alignant sur les starting-blocks cet élu. L'APM, qui compte combattre la corruption dans le pays, veut, en effet, convaincre que l'ancien directeur de la police des frontières (PAF) incarne cet idéal défendu par le parti.