28 candidats ont déposé leur candidature auprès de la Haute cour constitutionnelle. Hier, Lalaina Ratsirahonana, fils de Norbert Ratsirahonana, a bouclé la sienne à Ambohidahy en milieu de matinée. Il est venu avec ses partisans issus de l'association « An'i Kristy » et des membres du parti Fihavanantsika qui le présente. Le dépôt de candidature a marqué un pas vers la compétition proprement dite mais le candidat n'a pas pu cacher ses inquiétudes et redoute une crise.
Lalaina Ratsirahonana prône alors le « fampihavanana » et le « dialogue » entre tous les acteurs politiques avant d'entamer le vif du sujet sur cette course vers la magistrature suprême qui va commencer en octobre prochain. « Le Conseil oecuménique des Eglises chrétiennes a déjà montré sa volonté et sa disponibilité à diriger ce processus de dialogue afin que chaque acteur puisse agir dans ce sens » a-t-il soutenu hier à Ambohidahy.
Il réitère, à cet effet, l'appel des chefs d'Eglise au sein du FFKM qui craignent, eux aussi, une « crise et une guerre civile ». Néanmoins, Lalaina Ratsirahonana n'a pas manqué, hier, d'avancer certains axes de son projet. « La lutte contre l'insécurité, la promotion du développement rural, les mesures en faveur du pouvoir d'achat » figurent ainsi dans ses priorités.