Les Émirats arabes unis, l'hôte de la prochaine conférence sur le climat (Cop 28) ont promis d'investir environ 4,5 milliards de dollars pour des énergies propres en Afrique. Une société d'énergie renouvelable détenue par le gouvernement émirati aidera à développer 15 gigawatts d'énergie propre d'ici à 2030, selon Sultan Al Jaber qui dirige la société gouvernementale émirati d'énergie renouvelables Masdar.
Pour la présidente de la commission de l'Union européenne (Ue), Ursula Von der Leyen, «en accélérant la transition vers les énergies solaire et éolienne, les emplois dans le secteur de l'énergie en Afrique pourraient doubler d'ici à 2030. Et l'Afrique pourrait produire suffisamment d'énergie propre non seulement pour alimenter votre continent, mais aussi pour l'exportation. L'action climatique peut devenir un facteur majeur de croissance en Afrique». Pour cela, ajoute-t-elle, «l'Afrique a besoin d'investissements massifs et l'Europe veut être votre partenaire pour vous aider à combler le déficit d'investissements».
C'est pourquoi dit-elle, «la moitié de Global Gateway, du plan d'investissement européen de 300 milliards d'euros, est destinée au continent africain. Global Gateway soutient des investissements allant de centrales hydroélectriques en RDC, au Burundi, au Rwanda et en Tanzanie, à l'initiative d'un milliard d'euros sur l'adaptation et la résilience de l'Afrique au changement climatique que nous avons annoncée à la COP27».
Lors de l'ouverture du sommet, le président Kenya William Ruto, dont le pays dépend à 90% des énergies renouvelables pour son électricité, espère que la réalité sera tout autre et que l'Afrique ne sera plus désormais victime des changements climatiques.
A signaler que l'objectif du sommet de Nairobi est de parvenir à une approche commune et à formuler des «solutions africaines» aux défis climatiques devant aboutir à la signature d'une déclaration à la fin de la rencontre.