L'évolution de l'enquête concernant l'arme de guerre dont s'est servi un gang à Alakamisy Fenoarivo est très attendue. Les fins limiers iront jusqu'au bout, comme promis.
Pour la toute première fois dans l'histoire des enquêtes locales, le résultat est vivement attendu. La Circonscription interrégionale de la gendarmerie nationale (CIRGN) d'Antananarivo a, en fait, promis de déterminer la provenance du fusil d'assaut kalachnikov, utilisé par quatre malfaiteurs présumés, à Alakamisy Fenoarivo, mardi soir. Ce qui est sûr, c'est que l'arme appartient à l'un des corps des forces de l'ordre. Elle n'est jamais censée se trouver entre les mains de civils.
La kalachnikov, garnie de quelques cartouches, a été saisie avec divers outils de cambriolage, des survêtements portant un insigne militaire et un ceinturon. La bande a raté son plan, ce soir-là, celui d'attaquer une quincaillerie au bord de la RN1. Les gendarmes sont intervenus à temps. Ils ont échangé des coups de feu. Deux membres du gang sont tombés sous les balles. D'après la CIRGN d'Antananarivo, les deux malfrats tués étaient des multirécidivistes. L'un venait d'Analavory dans la région Itasy.
Libre
« En 2019, il a été cité dans le meurtre par arme à feu d'un boucher. Il a écopé de deux ans de détention préventive, avant d'être relaxé au bénéfice du doute. En 2022, il a été soupçonné de recel de malfaiteur. Un pistolet de marque CCCP chargé de cinq cartouches a été découvert chez lui. Pour cette infraction, il a été enfermé pendant cinq mois. Puis, il a de nouveau été libre. Maintenant, ses complices et lui couraient dans la nature avec une kalachnikov », énumère-t-elle. « L'accrochage a été vraiment dangereux car nous nous tirons littéralement à armes égales.
S'ils n'ont pas été abattus, ils auraient pu tuer quelqu'un », souligne la CIRGN qui félicite ses gendarmes. Selon les dernières nouvelles, un des bandits présumés, blessé par balle au niveau de la cuisse, a pu s'échapper. « Que l'hôpital ou le médecin qui le reçoive et le soigne nous avise discrètement. Que celui qui a également une information le concernant, contacte la brigade de Fenoarivo au 034 14 009 56 », conclut la CIRGN.