Ce mardi 5 septembre 2023, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s'est entretenu avec une délégation des députés et sénateurs français, membres de la section française de la Francophonie (APF), en séjour en République démocratique du Congo.
Le numéro un de la Centrale électorale était accompagné de ses deux Vice-Présidents Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara Linga, ainsi que du Rapporteur Adjoint, Paul Muhindo Mulemberi. À l'issue de ces échanges, le groupe des parlementaires français, membres de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), accompagné du Ministre des Hydrocarbures, Didier BUDIMBU, s'est dit intéressé par ce qui se fait en RDC en matière d'organisation des élections.
Bruno FUCHS, député du Haut-Rhin, par ailleurs délégué général de l'APF, a souligné le fait que la RDC organise simultanément trois ou quatre scrutins couplés est une occasion de s'en inspirer. Car, cela, a-t-il relevé, ne s'est jamais fait dans l'Hexagone et son pays, la France, peut bien l'intégrer dans le système électoral. Non, sans avoir indiqué, si le besoin se fait sentir, de revenir en qualité d'observateurs électoraux.
« Je remercie le Président de la CENI et le Ministre des Hydrocarbures d'avoir organisé cette réunion. Nous sommes des parlementaires français (Assemblée nationale et Sénat) et il est toujours intéressant, voire important, de voir quelle est l'organisation des élections dans un autre pays. Besoin de curiosité et essayer de comparer le système et voir comment améliorer au maximum le nôtre. C'est extrêmement important de comprendre quelle est l'organisation des élections ici en RDC. D'autant plus que vous avez trois ou quatre scrutins en même temps.
Ce qui n'est pas fait chez nous et c'est indispensable de voir comment vous procédez. Ces éléments-là de comparaison sont un enrichissement pour nous parlementaires français. Nous sommes des observateurs et essayons de comprendre au mieux des dispositions du système électoral trouvé sur place que nous pourrions intégrer un jour en France. Et si on nous demandait de revenir un peu avant le jour des élections pour observer, nous serions bien sûr disponibles. Nous sommes venus là pour écouter et apprendre de la façon dont vous avez organisé les élections », a soutenu le député du Haut-Rhin.