Au terme de la seconde et dernière journée du 1er sommet africain sur le climat, les pays africains ont adopté une déclaration commune qui sera défendue lors de la prochaine conférence internationale sur le climat qui débutera en fin novembre prochain.
Le premier sommet africain sur le climat s'est achevé hier, mercredi 6 septembre, dans la capitale kenyane, Nairobi. Au terme de cette rencontre, les pays africains ont décidé d'une position commune à adopter lors de la prochaine conférence internationale sur le climat prévue aux Émirats arabes unis entre fin novembre et début décembre prochain.
Dans la déclaration finale, les pays africains demandent aux pays occidentaux à « se rallier à la proposition d'un régime de taxe sur le carbone, comprenant une taxe carbone sur le commerce des combustibles fossiles, le transport maritime et l'aviation, qui peut également être augmentée par une taxe mondiale sur les transactions financières ».
Les États africains demandent à la communauté internationale « d'augmenter la capacité de production d'énergies renouvelables de l'Afrique de 56 gigawatts en 2022 à au moins 300 gigawatts d'ici à 2030 pour lutter contre la précarité énergétique et renforcer l'approvisionnement mondial en énergie propre et rentable ».
Les pays africains proposent également l'établissement d'une nouvelle architecture de financement adaptée aux besoins de l'Afrique, y compris la restructuration et l'allégement de la dette dont le fardeau pèse lourdement sur les économies africaines.
La conférence de Dubaï sur le climat se tiendra du 3 au 12 décembre prochain. Cette rencontre internationale réunira les pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ainsi que les acteurs et actrices du climat.