Plusieurs activités médicales sont paralysées dans les hôpitaux publics de la ville de Matadi (Kongo-Central), a constaté jeudi 7 septembre le reporter de Radio Okapi.
Cette paralysie est consécutive à la radicalisation de la grève des infirmiers depuis lundi 4 septembre. Ces derniers réclament une prime de risque consistante et un salaire décent.
En l'absence des infirmiers, les activités médicales telles que la consultation prénatale (CPN) et la consultation préscolaire sont en souffrance dans les hôpitaux publics de la ville de Matadi.
Mercredi, les mères qui y ont amené les bébés pour la pesée et la vaccination dans le cadre de la consultation préscolaire, avaient rebroussé chemin.
D'autres avaient pris la direction des hôpitaux privés, dont la quantité de vaccins, n'est pas importante.
Cette grève sèche des infirmiers handicape aussi le fonctionnement des hôpitaux, d'après le médecin directeur de l'hôpital général de Kiamvu, docteur Ferdinand Ango.
Selon Freddy Mpuaty, secrétaire exécutif provincial de l'Union nationale des infirmières et infirmiers du Congo (UNIC), le Kongo-Central compte près de 5 000 infirmiers non alignés à la prime de risque, estimée à 160 000 francs congolais (64 USD).
Outre l'alignement à la prime de risque, l'autre revendication porte sur la mécanisation de certains infirmiers.
Les infirmiers disent poursuivre leur grève jusqu'à la satisfaction de leurs revendications.