Le capitaine, porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord, a appelé mercredi 6 septembre la population d'Eringeti à cesser de prêter mains fortes aux "ennemis de la paix".
Cet appel est intervenu au lendemain d'une tentative d'attaque, par un groupe de Maï-Maï, d'un camp militaire dans la localité d'Eringeti, située à environ 50 kilomètres de Beni.
Pour l'armée, il est inacceptable de laisser la constitution des groupes Maï-Maï par certains Congolais et leur collaboration avec les rebelles des ADF dans le territoire de Beni.
Selon le capitaine Anthony Mwalushayi, les tirs d'armes entendus dans la nuit de mardi à mercredi étaient une riposte de l'armée contre les assaillants.
Il explique :
« Il s'agit plutôt d'un groupe d'individus qui se réclame des Maï-Maï Wazalendo, qui avaient l'intention de ravir une arme de guerre à un soldat. Alors, ce dernier a résisté avec l'appui de ses frères d'armes. Ils ont réussi à neutraliser un des assaillants et le corps a été récupéré par nos forces pour le constat. Et nous avons trouvé sur le corps plusieurs gris-gris et flèches. Ce qui confirme la thèse qu'il s'agit des mouvements Maï-Maï, qui sont à la recherche des armes auprès de nos policiers et aussi voire même des militaires".
Selon lui, l'armée fait face aux terroristes ADF/MTN.
Malheureusement, il constate que « certains compatriotes, non seulement collaborent avec ces terroristes mais aussi se constituent dans des mouvements armés qu'ils appellent parfois Wazalendo, parfois Maï-Maï et qui s'attaquent aux forces de l'ordre ».
Ce comportement, selon le porte-parole militaire, est inacceptable.