Congo-Brazzaville: Fibre optique - Construction du réseau national de transport des données backbone

Le coup de pioche symbolisant le lancement des travaux de la deuxième dorsale à fibre optique « 2 Africa » a été donné, le 7 septembre, à Matombi, dans le département du Kouilou par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique, Léon-Juste Ibombo.

Le câble à fibre optique va permettre au Congo d'entrer dans une nouvelle aire numérique. Le pays s'est fixé comme défi de participer activement à l'édification d'une société connectée, sans discrimination aucune, avec ce nouvel outil qui va façonner la transformation digitale de sorte qu'elle profite à la société et ne laisse personne de côté.

Dans son mot de circonstance, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique, Léon-Juste Ibombo, a fait savoir que le développement de l'économie numérique se décrit également à travers les infrastructures de communication électronique, la connectivité des villes et localités enclavées, la promotion de l'inclusion numérique, social et économique et autres. « Avec l'ancien câble sous-marin mis en service en 2012 sous la dénomination West African Câbles Système, avec une capacité de départ de 5,12 Terabits/s portée aujourd'hui à 14,5Terabits/s, la deuxième dorsale de télécommunication, soubassement essentiel du réseau très haut débit, engage à son tour le Congo à poursuivre la marche au développement de l'économie numérique », a-t-il dit.

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La construction du nouveau réseau backbone de Matombi, qui va desservir Pointe-Noire, Brazzaville et les autres villes du pays vise à améliorer la vitesse et la fiabilité des communications électroniques, de faciliter les échanges commerciaux et l'accès aux marchés internationaux, favoriser l'innovation technologique et encourager l'émergence des startups et, surtout, renforcer la participation du Congo à l'économie numérique mondiale. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, cette deuxième dorsale ne constitue pas moins une avancée importante dans la construction de la société de l'information et du savoir, la diversification de l'économie nationale, dont on sait que le travail abattu par l'Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), la société Airtel Congo et la société Congo câbles, Yao Corp, donne à comprendre que le numérique est, à juste titre, un véritable levier de développement et de diversification socioéconomique du pays.

En effet, le câble sous-marin à fibre optique « 2 Africa » est le plus large en couverture du continent africain. Câble de dernière génération technologique construit sur une largeur de 45000 km et couvrant plus de 30 pays, il est le premier conçu pour servir la globalité de l'Afrique, interconnectant de manière continue le continent africain dans son ensemble (est, ouest, nord et sud). Son arrivée au Congo va non seulement fixer le Congo dans une autre dimension de la connectivité, mais également favoriser le développement des réseaux de large bande, l'augmentation de la vitesse de l'internet, la réduction du coût de la data, l'accès au cloud, à la productivité et à la maîtrise des coûts pour les entreprises. Notons qu'aujourd'hui, sous l'impulsion du président de la République, le Congo s'est doté d'une politique nationale de développement de technologie de l'information et de la communication. Cette activité a connu la présence de Louis-Marc Sakala, directeur général de l'ARPCE.

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