Près de soixante-douze heures après le Grand Magal de Touba, lundi 04 septembre, Dakar, la capitale sénégalaise peine encore à reprendre son rythme habituel. Une vie au ralenti que le retour des pèlerins tarde à booster. Conséquence : les activités reprennent timidement vie dans la capitale avec des routes qui s'animent à nouveau, bon an mal an.
Le Magal de Touba, 129ème du genre, n'a pas seulement vidé les villes de l'intérieur du Sénégal, en drainant près de 6, 5 millions de pèlerins pour répondre à l'appel du 18 Safar. Il a aussi drastiquement impacté la vie dans la capitale sénégalaise où presque l'essentiel des activités a été au point mort pendant plusieurs jours. Près de soixante-douze heures après le Grand Magal qui s'est tenu, le lundi 04 septembre, Dakar reprend, petit à petit, son souffle.
Avec le retour des pèlerins, suivant des rythmes variables, une reprise relative des activités est constatée dans diverses secteurs, du formel à l'informel, dans la capitale. Néanmoins, ce n'est toujours pas encore le grand rush caractéristique des jours ordinaires précédant le Magal. Pourtant, nous sommes en pleine semaine. Un certain calme plane encore dans la ville de Dakar : les routes ne sont pas sous l'emprise des grands embouteillages, quoique certains passagers éprouvent encore des difficultés de transport pour rallier le centre-ville.
Les véhicules de transport en commun qui avaient presque tous disparu le temps du Magal montrent petit à petit le bout du nez. Concomitamment, les centres commerciaux qui étaient désertés comme les magasins qui étaient presque fermés, donnant à Dakar le visage d'une ville morte, reprennent goût à la vie.
Selon certaines informations, 5 875 536 pèlerins ont répondu à l'appel du 18 Safar de Cheikh Ahmadou Bamba, père fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes du Sénégal. Organisé le lundi 04 septembre dernier dans la ville sainte de Touba, le Grand Magal a mobilisé des fidèles venus de part et d'ailleurs du monde pour commémorer le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba.