« Ce ne sont pas les dons qui déterminent le profil d'un bon candidat (NDLR : aux élections générales de décembre prochain). Il faut plutôt voir ses capacités à participer au développement mais aussi au retour de la paix dans la région de Beni et Lubero, longtemps meurtrie par la guerre », a déclaré l'évêque du diocèse catholique de Butembo, Monseigneur Sikuli Paluku, dimanche 10 septembre à Lubero.

Monseigneur Melchisédech Sikuli Paluku estime que l'appartenance religieuse, familiale ou politique ne doit plus être un critère pour le choix des candidats :

« Quand vous allez devant les urnes pare que nous parlons tous de la paix, nous parlons tous du développement, il faut que ce soit quelqu'un que vous supposez être capable de réaliser votre rêve. Mais pas simplement parce qu'il est de ma famille, il est de mon village. Je ne dirai même s'il est catholique. Non ! ».

Selon lui, un candidat idéal doit avoir « un bon coeur » et jouir d'« un bon témoignage (...) Deuxième chose : qu'a-t-il fait pour nous jusqu'à présent ?. Dans le village peut-être qu'on a vu par de simples actes qu'il est capable de dire non, ne suivons pas ce chemin ».

Il a en outre insisté sur la mission assignée a un député. « On n'est pas élu à l'assemblée pour venir distribuer des tôles, du sel. Non ! Ce n'est pas ça. C'est pour aller parler pour ceux que vous représentez. C'est la première mission », a poursuivi le prélat catholique.