Mogadiscio — Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) s'est engagé à collaborer avec le gouvernement somalien et les acteurs humanitaires pour réduire les risques posés par les mines terrestres et les munitions abandonnées sur les enfants.
Dans un communiqué, le représentant par intérim de l'UNICEF en Somalie, Nejmudin Kedir Bilal, a souligné la nécessité d'intensifier la sensibilisation des enfants et des communautés locales aux risques liés aux munitions non explosées, à travers notamment un programme d'éducation aux risques et des conseils techniques.
Exprimant sa préoccupation par l'augmentation du nombre de décès et de blessures graves causés par les mines antipersonnel parmi les enfants somaliens, le responsable onusien a souligné que les mines ont causé la mort d'au moins 30 personnes depuis le mois de juin.
"Ces derniers jours, plusieurs enfants ont été touchés dans trois incidents distincts impliquant des munitions non explosées", a-t-il fait savoir, précisant qu'au moins quatre enfants seraient morts et cinq autres auraient été gravement blessés après avoir joué avec des munitions de guerre abandonnées.
Selon l'ONU, plus de 1.200 civils somaliens ont été tués ou blessés en 2022 par des engins explosifs, dont des munitions de guerre abandonnées, des mines terrestres et des engins explosifs improvisés.