La polémique autour de l'assassinat de Suzanne Zamboue, la femme de Pascal Zamboue, coordinateur national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), prend une tournure juridique. Les avocats de Maxime Eko Eko, le patron de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), se disent outrés par les déclarations du MRC et menacent de porter plainte contre le parti et son Secrétaire Général.
Le MRC a publié un communiqué dans lequel il établissait un lien entre l'assassinat de Suzanne Zamboue et Maxime Eko Eko. Selon le communiqué, un "Commando de la mort de la funeste DGRE" aurait enlevé Pascal Zamboue en octobre 2020, sous la coordination personnelle de Maxime Eko Eko, qui aurait ensuite supervisé une prétendue manipulation judiciaire.
Les avocats de Maxime Eko Eko réagissent avec véhémence à ces allégations, les qualifiant de "fausses accusations" et d'"insinuations tendancieuses". Ils estiment que ces déclarations constituent une forme d'acharnement contre leur client et sa famille.
Dans leur communiqué, les avocats déclarent : "Les conseils de Monsieur EKO EKO Léopold Maxime rejettent catégoriquement et condamnent avec la dernière énergie ces allégations et insinuations tendancieuses qui s'analysent en imputation de responsabilité." Ils ajoutent que Maxime Eko Eko n'a jamais été impliqué, directement ou indirectement, dans cette affaire ou toute autre affaire liée à un meurtre, un assassinat ou une torture.
Les avocats concluent en déclarant que, sans attendre les résultats de l'enquête de la police judiciaire sur le meurtre de Suzanne Zamboue, Maxime Eko Eko se réserve le droit, par l'intermédiaire de ses avocats, d'intenter des poursuites en justice contre le MRC, son Secrétaire Général, l'activiste Paul TCHOUTA, les médias et toute personne ayant soutenu les fausses accusations contre leur client depuis le 7 septembre.
Cette affaire souligne la complexité des relations politiques et judiciaires au Cameroun, où les litiges politiques peuvent rapidement se transformer en contentieux juridiques de grande envergure. Les développements futurs de cette situation seront à surveiller de près pour comprendre son impact sur la scène politique camerounaise.