Congo-Brazzaville: Enseignement supérieur - L'Université Marien-Ngouabi augmente sa capacité d'accueil

L'amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard, d'environ 1600 places, réceptionné le 9 septembre, permettra de résoudre l'épineux problème de pléthore à la faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) pour laquelle il est mis en service.

« Nous devons créer les conditions d'un enseignement qui puisse permettre à nos apprenants de s'épanouir », a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, lors de la réception de l'amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard, situé en face de la morgue municipale de Brazzaville.

En effet, c'est un soulagement dans la gestion des effectifs de la faculté des lettres, arts et sciences humaines, selon son doyen, le Pr Omer Massoumou. « L'infrastructure aidera à la gestion de gros effectifs. En première année surtout, où les effectifs varient entre 800 et 1800 étudiants par classe », a-t-il fait savoir. L'intersyndicale des étudiants a abondé dans le même sens se disant satisfait des solutions apportées aux problèmes de pléthore à l'Université Marien-Ngouabi.

Par manque de places du fait de la pléthore, en effet, le phénomène de désorientation des étudiants, d'une filière souhaitée à une autre non souhaitée, prenait de l'ampleur à l'Université Marien-Ngouabi avec des répercussions néfastes sur le parcours de ces derniers, au point de rendre difficile leur intégration sur le marché de l'emploi. L'opérationnalisation de l'amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard est une solution à la limite de ses 1600 places. Ce, après l'ouverture des amphithéâtres de 1600 places des facultés de droit et des sciences économiques.

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Les conditions de travail dans cette nouvelle structure sont améliorées pour les enseignants tout comme pour les étudiants. « Les valeurs universitaires portées par la Flash doivent également animer l'université dont nous rêvons. Une université qui mène intimement projet scientifique et enseignement », selon le président de l'Université Marien-Ngouabi, le Pr Gotran Odzoto.

La formation qualitative du capital humain, dans les meilleures conditions, est la clé de voûte du développement du pays, rappelait récemment la ministre Delphine Edith Emmanuel. « Nous sommes conscients de nombreux besoins en infrastructures qui vont nous amener à poursuivre le processus de construction », a-t-elle indiqué.

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