Congo-Brazzaville: Fima - La 10e édition a pris fin

Le Festival international de musique et des arts (Fima), organisé par l'ONG Internationale MB production, s'est achevé le week-end dernier à Pointe-Noire. Face à la réussite de l'événement, l'administrateur-maire du cinquième arrondissement Mongo-Mpoukou, Apollinaire Molébé, n'a manqué d'apprécier à sa juste valeur l'initiative qu'il souhaite voir devenir le plus grand symbole culturel de la ville.

Présenté du 1er au 8 septembre, le Fima a affiché un taux de fréquentation record, accueillant des amateurs et amatrices de musique, de la mode et d'humour au terminus du quartier 418 Makayabou. Pendant plus d'une semaine, des artistes ont offert des moments de plaisir au public. Et les artistes reconnus et ceux qui émergent ont su attirer des spectateurs et des spectatrices enthousiastes, provenant des quatre coins de la ville de Pointe-Noire. Les diverses nouveautés et improvisations ont visiblement plu au public, tels que les spectacles d'humour en plein air, les animations et prestations de DJ avant et après les spectacles.

En clôturant cette activité qui a mis en lumière la rumba, Apollinaire Molébé, dans un discours prononcé pour la circonstance, a indiqué que l'un des acquis les plus importants de cette manifestation est la promotion des jeunes talents. Le premier citoyen de Mongo-Mpoukou a souligné l'enthousiasme et la volonté de l'administration de participer et de suivre ce type de festivals. Par ailleurs, il a remercié les organisateurs du festival pour leurs efforts qui marquent, sans nul doute, la vie des habitants de ce quartier. « Pendant plus d'une semaine, le Fima a égayé la population à travers les spectacles proposés. C'est le moment ici pour moi de remercier le maire de la ville pour son amour à la culture, les organisateurs ainsi que la population », a dit Apollinaire Molébé.

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Pour Médard Mbongo, directeur manager de ce festival, plus que jamais cette année, le Fima a rempli sa mission, qui consiste d'accompagner et valoriser les artistes. « Avec nos petits moyens, sans sponsor et sans appui financier, nous avons pu organiser cette dixième édition afin de présenter non seulement au public les artistes en herbe mais également de donner un coup de pouce à ces artistes tout en leur proposant des formations, ou encore une rencontre professionnelle avec une personnalité bien établie dans le milieu. Pour conclure, je suis fier de constater que la population a participé aux activités en grand nombre», a-t-il déclaré.

En effet, la direction du Fima organise d'ordinaire son festival dans des lieux fermés. Mais, depuis deux belles années, elle a décidé d'aller à la rencontre de la population en organisant le festival dans un lieu ouvert accessible à tout le monde. «Ce n'était pas à elle de venir nous rejoindre, mais à nous et aux artistes d'aller la chercher », a renchéri Médard Mbongo. Notons que le Fima permet non seulement aux artistes en herbe de se faire une place dans l'univers de la musique, mais également aux artistes déjà connus d'être toujours sous les projecteurs.

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