Une assemblée générale de la branche tananarivienne du Syndicat des Enseignants-chercheurs et Chercheurs-enseignants de l'Enseignement Supérieur de Madagascar (SECES) s'est tenue hier à Ankatso.
Le SECES Tana maintient sa position et continue la grève initiée auprès de l'université d'Antananarivo ainsi qu'auprès des centres nationaux de recherche jusqu'à ce que les conditions pour un retour aux activités soient remplies. C'est ce que les membres du Syndicat des Enseignants-chercheurs et Chercheurs-enseignants de l'Enseignement Supérieur de Madagascar (SECES) ont annoncé, via un communiqué, hier.
Une annonce qui ne diffère pas vraiment de celles déjà faites depuis quelques mois déjà. Ce, dans la mesure où le SECES Tana exige la satisfaction de ses revendications. Pour l'heure, les syndicalistes avancent : « les autorités étatiques n'ont satisfait que les 1/9 de nos revendications ». Accusation que les responsables étatiques n'ont pas infirmée ou confirmée jusqu'à présent. Lesdites autorités n'ont d'ailleurs donné leurs avis sur la question malgré la situation de prise d'otage des étudiants.
A faire
Pour les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants membres du SECES, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique malgache souffrirait gravement. Les problématiques liées au recrutement d'enseignants supérieurs, la vétusté des infrastructures universitaires ou encore la lenteur administrative qui sont soulevées par les syndicalistes en seraient une manifestation.
Le décret d'application relatif à ce recrutement se ferait attendre. Les universités de Madagascar attendaient, également, les transferts inhérents à leur budget de fonctionnement. « C'est comme les bourses d'études des étudiants, non seulement c'est insuffisant, mais cela arrive surtout en retard », a-t-on lancé. Face à la situation actuelle, les enseignants supérieurs attendent des autorités compétentes des gestes prouvant une volonté particulière de redonner sa place à l'enseignement supérieur et à la recherche scientifique malgache.
