*Il aura été ainsi le tout premier candidat indépendant à surprendre tout le monde ce lundi 11 septembre 2023 avec son dossier de candidature dûment compulsé devant le BRTC de la CENI. Rex Kazadi, un congolais vivant en France, est donc là, comme un vrai Outsider dans la course à la Présidentielle 2023. Il rivalisera d'ardeur avec les deux premiers, à savoir, Matata Ponyo et Constant Mutamba qui ont déjà depose les leurs, depuis le samedi 9 septembre 2023 et puis, avec Félix Antoine Tshisekedi, Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Muzito Adolphe, Floribert Anzulumi et tant d'autres qui se déclarés ou, à la limite, ont été plébiscités canditats et dont les dossiers sont encore attendus d'ici le 8 octobre 2023, jour de clôture fixé par la CENI. Faut-il rappeler que la caution non remboursable s'élève à 160.000.000 FC pour tout candidat à la Présidentielle du 20 décembre 2023 ?
Surprise
*La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a reçu, ce lundi 11 septembre 2023, le dossier de candidature pour l'élection présidentielle du 20 décembre 2023 du candidat indépendant Rex Kazadi. Ce protagoniste politique, après avoir recueilli, le samedi 9 septembre 2023, au Bureau de Réception et Traitement des candidatures (BRTC), au siège de la Centrale électorale.
Au sortir du BRTC, après s'être plié à cet exercice, le premier candidat indépendant à la course au Palais de la nation s'est exprimé en ces termes : « Je suis revenu finaliser mon dossier parce qu'il y avait certains éléments qui manquaient, le samedi passé, et c'est aujourd'hui que j'ai effectivement officialisé ma candidature à l'élection présidentielle prévue en décembre de cette année. Personnellement, cet exercice m'a permis de découvrir le travail de la CENI. Laissez-moi vous avouer que c'est un travail très sérieux, à la fois; méticuleux où tout se fait avec précision en veillant sur tous les détails ».
Avant de renchérir : « Aujourd'hui nous avons la possibilité de nous exprimer, c'est pourquoi, je suis venu briguer la Présidence de la République pour diriger ce pays. Je suis candidat sans connaître une forme de discrimination et je veux convaincre les Congolais à voter pour moi. Ceux qui ne veulent pas jouer le jeu démocratique en boycottant les élections, ils sont libres. Cependant, on ne va pas créer une loi spécifique pour eux. En ce qui me concerne, j'estime qu'il faut jouer le jeu car c'est une fois tous les 5 ans et c'est une opportunité inouïe pour les Congolais de pouvoir s'exprimer. Donc, pour quelle raison doit-on se priver de droit de choisir la personne qui va présider aux destinées de 100 millions des Congolais ?».
C'est en France que Rex KAZADI a fait ses premiers pas en politique en 2014.
Il y a créé un mouvement dans l'objectif de fédérer un grand nombre des Congolais à l'accompagner dans sa quête du pouvoir.
En homme libre !
Le concept d'un Etat de droit s'oppose à la notion de pouvoir arbitraire. Il désigne un Etat dans lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit. Dans un pays dit "démocratique", l'Etat de droit doit, à priori, s'appliquer dans toute sa plénitude. Par conséquent, l'arbitraire n'a pas de place.
Mais, qu'en est-il dans la pratique en République démocratique du Congo ? D'aucuns s'interrogent. Une semaine après la mort inopinée en France de Stephie Mukinzi, la presse congolaise aura vécu l'arrestation brutale de l'un des ses fins limiers, à savoir, Stanis Bujakera Tshiamala, pour ne pas le citer.
Pour lui, un seul mot : « Liberté ». Oui, c'est le voeu profond des professionnels des médias qui veulent, à tout prix, voir leur confrère comparaître en homme libre.
Plus de trois jours depuis son arrestation, l'étau se resserre autour de Stanis Bujakera, journaliste et Directeur de Publication adjoint de média en ligne actualite.cd et correspondant de Jeune Afrique.
La presse congolaise, quant à elle, ne compte visiblement pas baisser les bras, encore moins abandonner ce jeune qui, depuis des années, n'a jamais cessé de se distinguer par son savoir-faire et son professionnalisme avéré.
En attendant le dénouement de ce tout nouveau feuilleton, quel est ce péché qu'il aurait commis pour mériter ce sort jusqu'à être placé sous mandat d'arrêt provisoire ?
Des langues se délient dans la mesure où cette arrestation commence à prendre une dimension inquiétante au risque de jouer en défaveur du régime en place en matière de répression des libertés fondamentales.
Transféré ce lundi au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, après avoir passé trois nuits au cachot du commissariat provincial de la police, suivi d'un MAP, M. Bujakera a été appréhendé, le vendredi dernier, tard dans la soirée, alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Lubumbashi. Il a été auditionné pendant de longues heures par la commission d'enquête sur l'assassinat du député Chérubin Okende. Il est accusé d'avoir répandu des faux bruits, après la publication d'un article sur le site de Jeune Afrique, qui relatait les circonstances du meurtre de Chérubin Okende.
Une justice équitable, transparente et impartiale est donc réclamée ! Sa mise en liberté est également exigée.